dimanche 12 février 2017

Richard Thompson - Cul de sac (2007/2011)

I vouala.
C'ist Chabbat, i ji sui encore divant mon ordi, comme un con de goye (si un plionasme, hi hi) à fir semblant di travailli au lieu d'observi li jour di ripos.
« Li siptième jour it li jour du ripos di l'Étirnil, ton Dieu : ti ni firas aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton sirvitir, ni ta sirvante, ni ton bétail, ni l'étrangir qui ist dans tis portis. Car in six jours l'Étirnil a fait lis ciiux, la tirri it la mir, it tout ci qui y ist continu, it il s'ist riposé li siptièmi jour : c'it pourquoi l'Étirnil a béni li jour du ripos et l'a sanctifié. » (Ixode 20:8-11)
Ji vi encore mi fir engueuli par li Rabbin.
Dijà qu’il m’a laissé son chat qui fait rin qu’à mi guilir dissus pour avoir di la patée avec di la gilée vu qu’il pit pli bouffi di croquittes vu qu’il est en phase tirminale. 
Brif. Tout ça pour vous dir qui j’ai découvirt Richard Thompson qui a fait un strip magistral di 2004 à 2011, qui mêmi Bill Wattirson qui disait tellement pli riin di tout dipuis 20 ans qu'on croyait qu'il était mirt, il a dit brisquement qui Thompson il était trop fort, et qui ça lui donnait « ine raison di lire des comics à nouveau », et qui au bout di trois simaines qui ji dégustais sis strips, j’ai appris simultanémint qu’il avait attrapé Parkinson in 2009, s’était ritiré in 2011 (il pouvait plis dessini tellement i tremblit) it il était mirt in 2016.
Vous alli mi dir qui c’ist parci qui Thompson il faisait un strip quotidiin mêmi pour li journal du dimanchi alors l'Étirnil il l’a puni parce qu'il respectait pas Chabatt, mais vous vous mittiz li doigt dans l’oiil parci qui li chabatt c’ist samidi.
It in plus il était mime pas juif.
Si mime pas drôle.





Tous les strips de Cul de Sac en live :

http://www.gocomics.com/culdesac/2007/09/10

Tous les strips de Cul de Sac en dur :
(je me suis vraiment fait chii la bit pour les trouvi)

http://www.mediafire.com/file/5uyu8m7uhxoy052/CdS.zip

Li coffrit mimorial di luxe avec la photo dédicaci par la fim di rabbin.

samedi 11 février 2017

Warren Ellis, Declan Shalvey - Injection (2016)

J’aurais bien aimé prendre mon pied avec l'Injection de Warren Ellis et Declan Shalvey. 
Vraiment.
A lire les commentaires dithyrambiques sur la blogosphère comics, Ellis retrouvait enfin la verve et le pétillement de sa jeunesse (The Authority, Planetary).
Les prémisses de sa nouvelle série étaient si croustillants que si la Providence m'eut affublé d'une queue, je l'eus joyeusement remuée.
Jugez plutôt :

"A few years ago, a public/private partnership between the British Government and a multinational company saw five clever people placed in university-owned offices and allowed to do whatever they liked. It was called the Cultural Cross-Contamination Unit, and the idea was that it would hothouse new thinking and new patents. 
Five actual geniuses, all probably crazy, very eccentric, put in one place and given carte blanche to think about ways to approach and change the future. What Could Possibly Go Wrong?
They did A Crazy Thing, which was referred to as The Injection. 
A mysterious Thing that they did in order to make the 21st Century better and stranger. 
It got out. It got loose into the fabric of the 21st Century, whatever it was, and now things are getting weird and ugly, faster and faster.
So a few years have passed. 
They've all gone their separate ways, into separate "jobs" that allow them to follow and sometimes deal with the repercussions of The Injection. 
We are in the period where the toxic load of The Injection is at such a level that events that are essentially paranormal in nature are coming faster and faster, headed towards a point where humanity won't easily be able to live on the planet any more. Not a Singularity of glory, but an irretrievable constant blare of horror coming too thick and fast for anything to deal with.

This is the story of five mad geniuses trying to save us all from themselves."

J'étais acquis à la cause.
Las, la mayonnaise n'a pas pris, as far as I'm concerned, et après 2 tomes, je suis bien déçu.
Ellis ne dépasse pas le stade des prémisses.
L'idée d'une A.I. farcie de vieux folklore anglais animiste et injectée sur le Web par 5 nerds excentriques n'est pas pire qu'une autre. 
Mais Ellis sacrifie son histoire à ses tics d'écrivaillon branchouillé - répliques à trois balles, chronologie éclatée, discussions verbeuses, recherche de l'effet pour l'effet - j'ai lu quelque part que quand il avait un éditeur digne de ce nom derrière lui il se tenait, là ça sent assez rapidement le défaut de joint d'étanchéité, après un début prometteur.




Englishmen are blah.


Englishmen are blah-blah.


Englishmen are blah-blah-blah.


Aah, quand même une réplique drôle.
Putain, c'est cher payé.



La chronique plus cocasse que le livre.
C'est quand même dommage.


Le luxueux selfie de l'auteur.
On comprend mieux.


Mon état intérieur après m'être injecté le tome 2.


mercredi 8 février 2017

Eric Stephenson, Simon Gane - They're not like us (2016)


C’est décidé, c’est aujourd’hui que « Syd » mettra fin à ses jours. Elle n’en peut plus d’entendre toutes ces voix dans sa tête, de ressentir toutes les émotions de la foule… 
Elle recherche le silence, la paix, et l’unique moyen de l’obtenir est de sauter du haut de cet immeuble. 
Mais Syd n’est pas folle, elle est juste télépathe. 
Et comme d’autres, elle doit apprendre à contrôler ses pouvoirs. C’est pour cette raison que le mystérieux The Voice apparaît devant elle et lui propose de rejoindre sa communauté secrète. 
Alors qu’elle s’imaginait utiliser ses dons pour faire le bien, Syd réalisera vite que ses camarades ont une tout autre manière de vivre : mensonges, agressions, vols et meurtres. Si elle veut rester parmi eux, Syd devra faire un choix décisif et irréversible. 
Mais pourquoi vivre dans l’excès et la violence ? 
Parce qu’ils le peuvent !

Une BD avec des adolescents dysfonctionnels, meurtris, marginaux, et affligé de super-pouvoirs qui les handicapent plus qu'autre chose.
Le premier tome de "They're Not Like Us" s'intitule en v.o. "Black Holes for the Young".
Il vient de paraitre en français sous le titre "No Future".
Voilà pourquoi je préfère lire les comics en v.o.
C'est marrant, le champ lexical de la série est beaucoup plus réduit que sur Nowhere Men, du même Eric Stephenson.
D'habitude les auteurs sont raccords d'une oeuvre sur l'autre.
Alan Moore, par exemple, c'est trop costaud pour moi en v.o.
Là, ça va.
Faut dire que les "djeun'z" du San Francisco de They're Not like Us sont moins instruits que les scientifiques de Nowhere Men.
"L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile alors que l'inverse est totalement impossible", me répond Woody Allen.
Pour les gens intelligents (dont je ne suis pas, je tiens à le préciser et j’en apporterai la preuve plus bas) c’est sans doute une volupté de faire l’imbécile.
Alors que pour les imbéciles, c’est un effort soutenu, potentiellement générateur de souffrance, que de réfléchir.
Mais personne n’est tout blanc, personne n’est complètement noir. 
Sauf Trump quand il signe ses décrets.
Il faudrait commencer par définir l’intelligence.
Vivre c'est choisir, et l'intelligence est une aptitude aux choix justes. Il va de soi qu'aucun organisme vivant ne saurait être dépourvu d'intelligence : L'amibe sait choisir ses aliments, l'oiseau sait choisir les matériaux de son nid, la chienne sait choisir les comportements de ses tâches maternelles, le junkie du téléchargement illégal sait choisir les films qu’il veut télécharger sans mettre à mal son ratio. Sans aptitudes à des choix justes, aucun de ces organismes ne survivrait une heure. Ces animaux ont manifestement été dotés d'une intelligence. Or, en dehors de l'information héréditaire transmise par leurs géniteurs, leur intelligence est faite tout entière de leur sensibilité aux signaux qu'ils reçoivent de leur environnement. 

Chez les humains, la sensibilité est le facteur presque unique de l'intelligence, car notre espèce est pauvre en instincts, mais un deuxième facteur entre en jeu : l'intellect, dont les pouvoirs sont à la fois énormes, étroitement limités et immensément dangereux.
Les choses se sont bougrement compliquées avec l'émergence de la conscience : devenue autonome, l'intelligence consciente allait nous engendrer des aptitudes aux choix faux !
Et nous allions jouir de la liberté de devenir stupides. 
Je dois reconnaitre que je ne m’en suis pas privé.
Les infortunés héros de They're Not Like Us ne sont pas spécialement intelligents non plus, ni bien intentionnés, et leurs passés respectifs transpirent les traumatismes.
Un peu comme les membres des forums de téléchargement illégal, quoi.
Le scénariste dévoile progressivement ses cartes, rendant addictive la lecture et même attachants certains personnages, bien qu’ils soient flippés, arrogants et stupides.
Le fait que la plupart des personnages féminins soient des bimbos anorexiques dessinées avec beaucoup de charme joue sans doute dans la sympathie que je leur porte.

On en veut aux z’imbéciles parce qu’on les soupçonne de pouvoir faire mieux mais de préférer se vautrer dans la bauge de leur ignorance.
On en veut aux z’intelligents de ne pas nous transmettre leurs secrets de beauté intérieure et de nous enfumer la tronche, ces batards.
C’est une socialité de mépris mutuel.


Et voilà, c'est comme ça / Oh bien sûr y a pas d'quoi / En signe de joie / Se passer les paupières / à la crème de chester / avec une tringle à rideau d'fer 
(Pierre Dac, «La tyrolienne haineuse»)

Il faudrait pouvoir raisonner comme dans le bouddhisme kadampa : 
« Bénis soient les imbéciles, car ils nous enseignent la compassion ».
Alors que, il faut bien l’avouer, ce qui nous rend le bouddhisme sympathique, c’est ce moine birman qui s’est fait choper avec 4,6 millions de comprimés de méthamphétamine.
Heureusement que les disciples indélicats ne jettent pas l'opprobre sur la doctrine.

Pour en revenir à They're Not Like Us, vous pouvez acheter le tome 1 en français à pas cher, je crois qu'il y a une promo à 10 € en ce moment chez les libraires.
Vous pouvez aussi voler les tomes 1 et 2 en v.o. ici, et ensuite, bourrelé de remords, les acheter en dur chez ces enfoirés d'amazon.

Generation after generation, it's the same old S.O.S.: There's no hope for the future, because young people think only of themselves. They have no respect for authority. They think they know everything. They are arrogant. They are reckless. They want to tear the world apart. In a time full of possibilities, yet rife with disappointment, the youth are changing. They look the same, but they act different, think different, and have abilities we can only dream of. They're not like us.


mardi 7 février 2017

Frank Zappa - Rat Tomago (original unedited version)

Ce matin, c'est que du bonheur :
dans l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy est renvoyé en procès pour financement illégal de campagne électorale.

Et Fillon s'excuse d'avoir fait des trucs légaux.
Cerise sur le gateau, Alain Soral est menacé de mort par le Mossad.
C'est pas trop tôt.

Je sais, c'est mal de se réjouir du malheur des autres, mais s'il faut attendre le bonheur des siens, on n'est pas couchés.
Frank Zappa me permet de laisser éclater ma joie.
En plus on entend Pénélope qui pousse des petits cris d'orfraie dans le fond.


samedi 4 février 2017

Thomas Fersen - Un coup de queue de vache (2017)


Avec son dernier opus, « Un coup de queue de vache » Thomas Fersen reprend l’intégralité de l’album « Animals » de Pink Floyd, à commencer par la pochette du studio Hipgnosis.


Le cochon flottant entre deux cheminées de la Battersea Power Station (une des premières grandes centrales électriques au charbon d'Angleterre) est remplacé par une vache. 
Pourquoi pas ? Au départ, Acid Barrette (premier chanteur du groupe psychédélique anglais dont l’absence persistante pour cause d'abus d'excès est éternellement regrettée dans le mythique « Jewish You Were Here », hommage à peine plus voilé qu'un jambonneau aux Protocoles des Sages de Sion) était juché à califourchon sur le porc gonflable, comme dans Docteur Folamour, mais trop défoncé, il a glissé sur bâbord juste avant le shoot photo.
Animals, l’original, brossait une critique acerbe et virulente des conditions socio-politiques au Royaume-Uni vers la fin des années 1970.
C’est à une réactualisation sans concessions de ce constat brûlant à la face de la France des années 2017 que se livre Fersen.

On connait l’engagement de longue date de Thomas Fersen auprès de Jean-Luc Mélenchon. 
Une des chansons de l’album, « La cabane de mon cochon » devait d'ailleurs s’appeller « La cabane de Mélenchon » mais sous la pression de son attaché de presse, le Leader Maximo du Front de Gauche s’est dégonflé au dernier moment, tel le dirigeable en forme de cochon fabriqué spécialement pour l'occasion par les industries Zeppelin qui s'était malicieusement échappé pendant la séance photo de 1976, provoquant une belle panique à l'aéroport d'Heathrow.
"Thomas est un électron libre, je ne peux absolument pas contrôler son discours, et les gens ne sont pas prêts." aurait déclaré Jean-Luc.

"Le droit au blasphème est absolu. Mais franchement, ces histoires de cochon, à l’heure où il nous faut choisir entre la confrontation et l’accommodement avec l’Islam c’est trop casse-gueule. L’accommodement peut réussir là où la confrontation ne peut qu’échouer. En vérité, n’importe quel niveau de probabilité de réussite de l’accommodement est acceptable parce que la probabilité d’échec de la confrontation est de 100%." aurait ajouté Emmanuel Todd.
Et que dire de l'accueil glacial réservé à "Un coup de queue de vache " en Inde, où cet animal est sacré ?

Il est vrai qu'avec ce nouveau brûlot libertaire, Fersen renvoie le "Pouvoirs" de Lavilliers au rang de bluette insignifiante.

Une chanson comme « Tu n'as pas les oreillons » relève d' une charge politique exceptionnelle contre les porcs qui baignent dans la luxure et l'oisiveté.
Honnêtement, je vois pas comment François Fillon pourrait s’en relever et marcher à nouveau dans la rue sans un sac poubelle sur la tête, avec des trous pour respirer.
« Dans les rochers de Beg-an-Fry » c’est le requiem pour les chiens qui recherchent le profit, qui exercent le contrôle des masses avec agressivité et « Un coup de queue de vache », qui donne son titre à l'album, c'est l’hallali pour les moutons qui suivent docilement, comme aveuglés et impuissants. 

Et si avec tout ça je ne finis pas sous le capot du Decodex, l'appli du Monde qui tue les fake news, c'est à désespérer des moteurs de recherche.
Même ce triste con du nouvel ordre mondial est parvenu à se faire indexer, alors pourquoi pas moi ?
Allez, cyber-Kenavo.
Et n’oubliez pas de prendre vos médicaments.



Pour ceux que ça intéresse, l'article théorique 
qui a engendré la rédaction de celui-ci est .



vendredi 3 février 2017

Live à Fip : Rodolphe Burger et ses invités (2017)

J'ai regardé une émission culinaire sur France 3

J'ai écouté Rodolphe Burger en live sur fip et je voulais te le faire découvrir.


Pour plus de découvertes musicales :
- Visite le site de FIP : http://www.fipradio.fr

- Suis @fipradio sur Twitter : http://www.twitter.com/fipradio

- Abonne toi à la page de FIP sur Facebook : http://www.facebook.com/fipradio

Perso, j'ai pas Facebook, ni Twitter, ni la radio, ni internet, mais on est en République, tu fais ce que tu veux.

Cordialement
Johnny La Warsenure

Aaaah Rodolphe...

mardi 31 janvier 2017

[Repost] Philip Glass : Koyaanisqatsi soundtrack (1998 recording)



18/08/2009

J'ai revu Bronco Apache hier soir, mais Brute l'Encastré en guerrier indompté qui se met à cultiver du maïs pour échapper au génocide, ça vaut pas un coup de cidre.
Heureusement que selon les prophéties Hopis énoncées dans Koyaanisqatsi, et récemment réactualisées dans Home, homme blanc bientôt dégager de la biosphère comme pet sur toile cirée.
Hugh !

https://www.koyaanisqatsi.com/films/koyaanisqatsi.php

https://www.senscritique.com/film/Koyaanisqatsi/498132


31/01/2017

Avec la grippe, on revient aux films contemplatifs, qui ne nécessitent pas forcément de cerveau pour le visionnage.
Quand je pense qu'il y a des gens qui n'ont pas encore vu Koyaanisqatsi quand il est sorti il y a 30 ans... il faut qu'ils se dépêchent.
The End is near.



Je découvre que des malades l'ont diffusé à l'envers :
ça donne ISTAQSINAAYOK (ce qui en Hopi désigne sans doute la pire offense qu'on puisse faire à son ennemi)




Ce qui pose cette intéressante question :
If I watch this will I unwatch the original version ?


Bon en tout cas la musique est bonne là :

https://www.mediafire.com/?v2u31agv9r5bh72

Je jure que j'ignorais totalement que c'était le 80ème anniversaire de Philip Glass aujourd'hui.
C'est un heureux hasard.

dimanche 29 janvier 2017

Ode au camp des orchestres

Bandcamp is a global community where millions of fans discover new music, and directly connect with and fairly compensate the artists who make it. Our mission is to provide all artists with a sustainable platform to distribute their music, while making it easy for fans to directly support the artists they love.

https://daily.bandcamp.com/2017/01/24/everything-is-terrific-the-bandcamp-2016-year-in-review/

et en prime leurs 100 meilleurs albums de 2016.

https://daily.bandcamp.com/2016/12/09/the-best-albums-of-2016-20-1/

Et en super-mega bonus, Bandcamp me préserve presque efficacement contre la psychopathologie du téléchargement illégal.

vendredi 27 janvier 2017

Emiliana Torrini, The Colorist - The Colorist & Emiliana Torrini (2017)

Je découvre Emilíana Torrini par Kid Koala, qui m'appelle dans ma boite spam pour me prévenir qu'il vient de faire un truc avec elle.
https://kidkoala.bandcamp.com/album/music-to-draw-to-satellite-featuring-emil-ana-torrini


Première écoute : c'est épatant, et rudement relaxant.
KidKoala, jadis Ze King of square turntables, a visiblement trippé sur Steve Roach, ça l'a rendu zinzin, et il enferme Emilíana Torrini dans une cabine téléphonique jusqu'à ce qu'elle ponde des nouvelles chansons sur ses nappes d'ambient.
D'où les grésillements et la voix fortement compressée, la réception est mauvaise.

Il est indiqué en tout petit sur l’ordonnance que « This inaugural volume in the Music To Draw To series is Kid Koala's first non-sample-based record, instead using an array of synthesizers, keys, guitars, strings, turntables, and inventive recording techniques to portray this heartrending musical story about a couple separated by a mission to Mars. The output is over 72 atmospheric minutes of stardust settling like fresh snow over Kid Koala’s trove of turntables and sentiment. »
Ca évoque Lulu Rouge ou Massive Attack période Paradise Circus sous Tranxène 50 mg.

J'en reviens pas de savoir tant de choses d'un simple clic, sans lever mon Q du fauteuil.

Emilíana, fille d'un père italien restaurateur et d'une mère islandaise.

Je vous vois bien me demander sa biographie pipeautée, dans laquelle elle aurait exercé un  premier métier d'Otho-Rhino-Laryngololo sous le nom d'Emilieno Torrino avant de changer de sexe après avoir vu un film des soeurs Wachowski; il n'en est pas question.

Je la conseille comme une Bjork de substitution pour les gens qui ne supportent pas Bjork.

En fait le disque qui m'enthousiasme vraiment, c'est celui-ci :

http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/the-colorist-emiliana-torrini/



J'ai un clip, mais pas de bandcamp.

jeudi 26 janvier 2017

Resolution (2012)



La bonne nouvelle du jour, c'est que j'ai posté un film d'angoisse dont j'ai refait la traduction moi-même (1639 sous-titres, c'était l'horreur mais j'ai appris plein de trucs)
La mauvaise, c'est qu'il va falloir aller le chercher à côté.

Pourquoi ?
Parce que.