mardi 31 janvier 2017

[Repost] Philip Glass : Koyaanisqatsi soundtrack (1998 recording)



18/08/2009

J'ai revu Bronco Apache hier soir, mais Brute l'Encastré en guerrier indompté qui se met à cultiver du maïs pour échapper au génocide, ça vaut pas un coup de cidre.
Heureusement que selon les prophéties Hopis énoncées dans Koyaanisqatsi, et récemment réactualisées dans Home, homme blanc bientôt dégager de la biosphère comme pet sur toile cirée.
Hugh !

https://www.koyaanisqatsi.com/films/koyaanisqatsi.php

https://www.senscritique.com/film/Koyaanisqatsi/498132


31/01/2017

Avec la grippe, on revient aux films contemplatifs, qui ne nécessitent pas forcément de cerveau pour le visionnage.
Quand je pense qu'il y a des gens qui n'ont pas encore vu Koyaanisqatsi quand il est sorti il y a 30 ans... il faut qu'ils se dépêchent.
The End is near.



Je découvre que des malades l'ont diffusé à l'envers :
ça donne ISTAQSINAAYOK (ce qui en Hopi désigne sans doute la pire offense qu'on puisse faire à son ennemi)




Ce qui pose cette intéressante question :
If I watch this will I unwatch the original version ?


Bon en tout cas la musique est bonne là :

https://www.mediafire.com/?v2u31agv9r5bh72

Je jure que j'ignorais totalement que c'était le 80ème anniversaire de Philip Glass aujourd'hui.
C'est un heureux hasard.

dimanche 29 janvier 2017

Ode au camp des orchestres

Bandcamp is a global community where millions of fans discover new music, and directly connect with and fairly compensate the artists who make it. Our mission is to provide all artists with a sustainable platform to distribute their music, while making it easy for fans to directly support the artists they love.

https://daily.bandcamp.com/2017/01/24/everything-is-terrific-the-bandcamp-2016-year-in-review/

et en prime leurs 100 meilleurs albums de 2016.

https://daily.bandcamp.com/2016/12/09/the-best-albums-of-2016-20-1/

Et en super-mega bonus, Bandcamp me préserve presque efficacement contre la psychopathologie du téléchargement illégal.

vendredi 27 janvier 2017

Emiliana Torrini, The Colorist - The Colorist & Emiliana Torrini (2017)

Je découvre Emilíana Torrini par Kid Koala, qui m'appelle dans ma boite spam pour me prévenir qu'il vient de faire un truc avec elle.
https://kidkoala.bandcamp.com/album/music-to-draw-to-satellite-featuring-emil-ana-torrini


Première écoute : c'est épatant, et rudement relaxant.
KidKoala, jadis Ze King of square turntables, a visiblement trippé sur Steve Roach, ça l'a rendu zinzin, et il enferme Emilíana Torrini dans une cabine téléphonique jusqu'à ce qu'elle ponde des nouvelles chansons sur ses nappes d'ambient.
D'où les grésillements et la voix fortement compressée, la réception est mauvaise.

Il est indiqué en tout petit sur l’ordonnance que « This inaugural volume in the Music To Draw To series is Kid Koala's first non-sample-based record, instead using an array of synthesizers, keys, guitars, strings, turntables, and inventive recording techniques to portray this heartrending musical story about a couple separated by a mission to Mars. The output is over 72 atmospheric minutes of stardust settling like fresh snow over Kid Koala’s trove of turntables and sentiment. »
Ca évoque Lulu Rouge ou Massive Attack période Paradise Circus sous Tranxène 50 mg.

J'en reviens pas de savoir tant de choses d'un simple clic, sans lever mon Q du fauteuil.

Emilíana, fille d'un père italien restaurateur et d'une mère islandaise.

Je vous vois bien me demander sa biographie pipeautée, dans laquelle elle aurait exercé un  premier métier d'Otho-Rhino-Laryngololo sous le nom d'Emilieno Torrino avant de changer de sexe après avoir vu un film des soeurs Wachowski; il n'en est pas question.

Je la conseille comme une Bjork de substitution pour les gens qui ne supportent pas Bjork.

En fait le disque qui m'enthousiasme vraiment, c'est celui-ci :

http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/the-colorist-emiliana-torrini/



J'ai un clip, mais pas de bandcamp.

jeudi 26 janvier 2017

Resolution (2012)



La bonne nouvelle du jour, c'est que j'ai posté un film d'angoisse dont j'ai refait la traduction moi-même (1639 sous-titres, c'était l'horreur mais j'ai appris plein de trucs)
La mauvaise, c'est qu'il va falloir aller le chercher à côté.

Pourquoi ?
Parce que.

mercredi 25 janvier 2017

Murcof x Vanessa Wagner - Statea (2017)


Depuis l'album "Mexico" avec Eric Truffaz en 2008, je n'avais rien ouï du señor Murcof qui me ravisse l'oreille. Ils avaient refait un truc ensemble, Being Human Being (2015), belle pochette de Bilal, album un peu mou du genou, même pour du jazz électro-atmosphérique.

Et Murcof se complaisait dans des albums d'électro glaçante qui ne me faisaient ni chaud ni chaud.

Et puis là, paf ! Je ne sais si c'est parce que j'ai été élargi dans ma perception musicale à force de flirter avec du neo-classical à la Max Roach Richter, à tel point que j'ai cessé d'écouter du doom métal quand je sacrifie des vierges à France Télécom dans le petit bois derrière chez moi dans l'espoir de dégeler ma connexion bas débit, mais la réinterprétation d'oeuvres du répertoire contemporain qui vont de  John Cage, Erik Satie et Arvo Pärt à Morton Feldman et même Aphex Twin me touche plus que je ne saurais l'admettre. 
Heureusement que je t'ai, cher journal, et que je puis tout te dire, toi qui es une tombe.


Ambient and classical music have a lot in common and a vast chasm between them. Both have texture, tone, and tests of patience that promise certain rewards. But the making of each—one usually by means of electronic processing, and the other most often by hand—signals different origins and different priorities. For the cross-genre collaboration Statea, two artists—the Mexican ambient producer Murcof and French classical pianist Vanessa Wagner—focused on matters of contrast and commonality to find a meaningful middle ground.
The duo came together under the aegis of InFiné, a French label with curious ears (the company motto: “easy music for the hard to please”), and settled on a cast of celebrated modern and contemporary composers to both of their liking. The result is a sort of crash-course in 20th-century classical music remade in ways that celebrate the source. John Cage comes first with “In a Landscape,” which starts off as a naturalistic solo piano piece before certain notes begin to echo and stretch in ways that suggest more than just ebony and ivory at play. That would be Murcof, working with electronic effects that gradually become more and more pronounced, until it becomes hard to distinguish what is acoustic and what is electric.
Giving up that ghost comes as welcome relief as Statea stretches out stylistically. In “Variations for the Healing of Arinushka,” beatific piano notes divined by Arvo Pärt are greeted delicately by an electronic throb and even beats by the end. In “Avril 14th,” the tables are turned with a track by electronic antagonist Aphex Twin (from his infamous album Drukqs) turned into something more conservatory-inclined, thanks to Wagner’s tender performance. Points of approach vary, so that György Ligeti gets a treatment as dark, moody noise (“Musica Ricercata No. 2”) and Morton Feldman turns to minimal techno murmured in hushed tones (“Piano Piece 1952”). All the while, Murcof and Wagner rise up and down in terms of prominence with a deft sense of when each is needed—and when both can come together as one.
—Andy Battaglia


lundi 23 janvier 2017

Steve Roach – Fade to Gray (2016)

Cinquante nuances de grave ?

…Moving beyond the drone form, Fade to Gray is a consciousness-activating 74 minute space of slowly churning, shifting harmonic alchemy. Subterranean sonics emerge rich with visual correlations; this could be occurring deep below the earth’s surface, monitored and amplified into a listening space above ground. Steve Roach approached Fade to Gray as if working on a large scale canvas or as a sculptor, shaping an etheric material into a sonic form through the tactile process offered by his analog-hardware based studio.
Beyond the immersive environment experience it also functions on several levels: At low volume and infinite playback, Fade to Gray is highly effective for hypnogogic travel and sleep. At a higher volume, on a sound system that supports the emotional impact of full resolution playback, the sensation of a surreal, symphonic movement magnified and expressing texture, mood, and emotion at a cellular level.
https://steveroach.bandcamp.com/album/fade-to-gray

4 Comments:
Plain Talker
January 22nd, 2017 at 18:45
(smh at that description) I think it’s like a contest with these people at this point. “Oh yeah? You think THAT was a load of pretentious, random words strung together that does nothing at all to describe what the actual music sounds like? Well try THIS on for size, bub!”

ᑕᐧᔐᔫᓂᑯᒑᔥ
January 22nd, 2017 at 22:52
Completely understood the description and it gives me a better idea
of whether the music is another new age happyville vacation or if it
has some deeper creative resonances.
Thanks!

Plain Talker
January 23rd, 2017 at 00:11

Yeah, sure.
Oh, and that opening statement that it “moves beyond the drone form”? Spoiler alert : it doesn’t.
But enjoy your deep creative resonances.

John Warsen
January 23rd, 2017 at 11:09
Don’t you dare waking me up of my hypnogogic travel and sleep at my office desk.

Sérieux.
C'est la percée la plus importante en territoire Somnifère de Steve Roach depuis A deeper silence, qui remonte à 2008.
Je crois que ça enfonce même le Somnium de Robert Rich, pourtant une somme sur la question.

samedi 21 janvier 2017

Andy Stott - Faith in Strangers (2014)



Pivot de l’electro underground anglaise, Andy Stott sort le grand jeu. Critique et écoute.
Tout commence par une pièce de musique contemporaine entre Feldman et Eno, qu’on aurait bien vu en ouverture de Shining et qui pose d’entrée une solennité et un voile sombre à l’affaire. Prodigieux producteur de UK bass pour adultes, Andy Stott n’a pas viré tout-expérimental pour autant, et donne corps par la suite à une créature chromée aux atours charnels et aux humeurs sombres. Bien dosé et ponctué par d’élusifs vocaux féminins, Faith in Strangers offre sa dose de tracks electro charbonneux dans la veine d’un Burial, mais développe davantage l’inclination lyrique du Mancunien. Science & Industry est un courant d’air d’electro post-punk, le morceau-titre une caresse romantique et Violence un tube downtempo lourd mais torride, qu’on attribuerait à un Massive Attack raclant le plancher. Avec ce troisième lp fouillé, Andy Stott s’impose comme l’un des meilleurs artisans d’une dance music plombée mais variée.

Commentaire à la con
c’est bien beau l’electro underground anglaise, mais ce titre, là, « Faith in Strangers », si c’est un ode à la tolérance et une invitation à accueillir des syriens chez soi, merci bien.
J’ai un pote à Vancouver, il en a pris un chez lui, il sait plus comment s’en débarasser. 



Et j’ai un autre pote, Gédéon Groidanmabaignoiretçam’faitchier, y s'appelle, rien que son nom parle pour lui.

vendredi 20 janvier 2017

[Repost] The Folk Years (fin 50's, début 60's)


05/01/2014

C'est lors de ma dernière nuit dans un motel d'Albuquerque sans avoir pu y croiser l'antihéros de Breaking Bad que j'assistai sur une chaine de téléachat à la démonstration pathétique, entre deux séquences vantant les godemichés électroniques par de gloussantes et voluptueuses présentatrices, des vertus curatives de cette anthologie Lifetime compilant les plus grands succès d'une Amérique chantante et disparue (en gros, celle des années 50), disparition dont je venais de faire l'amère expérience en sillonnant l'Ouest en tous sens sans y trouver nulle part l'esprit des pionniers que j'étais pourtant certain d'avoir pris avec moi à l'aller.

Je résolus immédiatement de l'emprunter sur Internet dès mon retour en France, parce que c'était franchement exotique.

Pourtant, je comprenais bien que c'était comme si moi, vieux gars de l'Idaho, je m'étais ému de découvrir, de passage à Paris en zappant sur la French TiVi, une pub moisie pour des vieux disques de Georges Chelon, Serge Lama et Fernandel.

D'ailleurs, à mon retour, les gars du bureau ne se gênaient pas pour me faire remarquer que c'était pas étonnant que je fasse des burn-outs si j'écoutais à donf des vieux hippies morts.

La Malepeste soit de la lucidité quand elle assombrit le plaisir d'exhumer toutes ces ritournelles affriolantes héritées d'un autre âge.




Oyez : 
j'ai fait un peu de ménage, 
y'avait 4 CD ras la gueule, 
je n'ai gardé que le velours de l'oreille.



part 1
part 2
part 3
part 4



19/01/2017

Je remets les fichiers en ligne ça parce que...
Parce que j'ai revu Pulp Fiction.
Parce que je suis allé chez Canut Brains voir Pete Seeger.
Parce que ces compiles n'existent nulle part.
Parce que l'Amérique, patrie des folk singers et des super-héros en slip par dessus leur survêtement a de nouveau besoin d'espoir.
J'vous l'jure, monsieur le Juge.

jeudi 19 janvier 2017

Twin Peaks, le retour (2017)

Je viens d'apprendre une bien triste nouvelle :
Catherine Coulson, qui a incarné la mystérieuse femme à la bûche dans les deux saisons de la série Twin Peaks, est décédée lundi à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer.

Actrice de théâtre, Catherine Coulson avait collaboré avec David Lynch dès son premier film The Amputee en 1974 en tant qu'assistante, ainsi qu'en 1977 pour Eraserhead. 
Elle a également été l'assistante de John Cassavetes pour Meurtre d'un Bookmaker Chinois et avait aussi travaillé sur Star Trek 2 : La Colère de Khan en 1982.

Dans Twin Peaks, elle incarnait Margaret Lanterman, plus connue sous le nom de la femme à la bûche, une veuve persuadée que son défunt mari s'était réincarné dans un bout de bois.  Pour Catherine Coulson, son personnage était "la seule personne normale de la série, mais elle avait souffert un traumatisme dans le passé et s'était attachée à ce morceau de pin ponderosa."

"J’ai perdu une amie très chère, a réagi David Lynch dans un communiqué. C’était une femme en or. Toujours là pour ses amis, remplie d’amour pour sa famille et son travail. Elle travaillait sans compter les heures. Elle avait un grand sens de l'humour, adorait rire et faire rire les gens. C'était quelqu'un de très spirituel, qui pratiquait la méditation transcendentale. Elle était la femme à la bûche."

Une saison 3 de Twin Peaks est actuellement en cours de tournage montage dans l'Etat de Washington aux Etats-Unis. Catherine Coulson devait reprendre son rôle de la femme à la bûche. L'actrice avait d'ailleurs conservé son précieux accessoire : "J’ai gardé la bûche dans un cachette sûre et secrète. Au cas où la série reviendrait, j’ai fait très attention à la protéger", avait-elle déclaré dans une interview au site Vulture en octobre 2014.

J'm'ai gourré, j'avais cru pouvoir ironiser à peu de frais sur sa remplaçante au pied levé, qu'on verra dans le reboot de la série mythique cette année :

mais je l'ai confondue avec cette autre actrice de la série :
Wendy Robie, qui incarnait Nadine Hurley.


Je vais aller voir sur internet si elle est morte aussi, pour pouvoir refaire ma blague pourrite, en mieux.
En tout cas, le 2eme tour des élections présidentielles françaises aura lieu le 7 mai, et la série débarque le 21 sur les écrans.
Je vais aller voir sur les sites conspirationnistes ce qu'ils en disent.