lundi 25 juillet 2016

[Repost] Crimson Jazz Trio - King Crimson Songbook (2005)


9 juillet 2009

"Consisting of ex-KC drummer Ian Wallace, pianist Jody Nardone and bassist Tim Landers, the Crimson Jazz Trio is a group of three musicians who play instrumental jazz versions of King Crimson songs (what's in a name?).
Formed in 2005, the Crimson jazz Trio released "King Crimson Songbook, Volume One" that same year, and they are currently working on the second volume. While not a progressive rock band themselves, the Crimson Jazz Trio are obviously interesting for Crimson fans and prog fans in general. So if you're a KC fan and you like jazz as well, you know what to do!" - ProgArchives

- Jody Nardone / acoustic grand piano
- Tim Landers / fretless bass guitar
- Ian Wallace / drums

1. 21st Century Schizoid Man (6:53)
2. Three Of A Perfect Pair (6:11)
3. Catfood (6:19)
4. Starless (10:40)
5. Ladies Of The Road (6:44)
6. I Talk To The Wind (9:56)
7. Red (5:59)
8. Matte Kudasai (9:07)


25 Juillet 2016

"Bon ben c'est les grands succès de King Crimson revisités par un trio jazz, quoi."


http://www.mediafire.com/download/xrlb3168421ku6x/KCSV1%282%29.zip

dimanche 24 juillet 2016

[Repost] Bob Dylan - When the Deal Goes Down (2006)



14/11/2013

La langue de Dylan est chargée ras la gueule d'équivoques, de métaphores et de faux amis; c'est celle des demi-prophètes et des escrocs (mais pas trop) : on finit toujours par rentrer dans ses fonds par ce qu'on projette de signification pour colmater les brèches de sens dans ses versets ciselés d'expressions obscures et magnifiquement insondables. Il n'y a guère que chez les dignitaires tibétains du bouddhisme Bön que j'ai pu observer une telle floraison langagière.
Quant à sa diction d'ornithorynque mazouté, elle est génialement insupportable.
Parfois, on dirait qu'il a tout piqué à Charlélie Couture du temps de sa splendeur.
Et que dire du personnage public, auto-proclamé enfant chéri de la destinée ?
Cette nuit, alors que je sillonnais le périphérique nantais même pas pluvieux au volant de ma clé USB qui fait aussi GPS sans attendre rien de précis du vieux Bob, surtout après avoir entendu Joan Baez lui casser gentiment la baraque dans le documentaire de Scorcese, je me suis bien fait trouer le cul, pardon je veux dire qu'un délicieux frisson a parcouru mon échine de porc, à l'écoute de "When The Deal Goes Down", jusqu'àlors inconnu de nos services, mais comme je n'avais pas les paroles, j'ai d'abord compris que c'était "when the deer goes down", sans doute qu'un bambi se faisait tuer, quoi, et que le docteur Bob, vague avatar de son collègue éponyme du feuilleton "les cochons dans l'espace" du temps du Muppet Show se proposait d'assister  l'auditeur dans son travail de deuil de l'animal sauvage assassiné par les méchants chasseurs.
Las. En parcourant les lyrics ici, je m'aperçois que je suis une proie facile pour les mélopées sirupeuses du Docteur Bob le Baltringue :  même sans entraver l'amerloque nazillard, quand on a un coeur d'artichaud il est déjà malaisé de résister à une grille d'accords en G7sus4, qui semble d'ailleurs empruntée à Bing Crosby selon Saint Wiki, et sans doute bue à la même source que tout le folklore américain recyclé par Leon Redbone en d'autres temps; mais se faire rouler dans la farine de promesses quasi-divines d'accompagnement compassionnel à travers les aléas de la vie et de la mort, psalmodiées par un pasteur qui a tant de fois retourné sa défroque, c'est pas Dieu possible, ça ne pouvait que rentrer comme dans du beurre.
Une cover par Tom Waits serait la bienvenue.
Vous pouvez envoyer l'ambulance à l'adresse habituelle.

24/7/2016

Pas mieux, surtout en revoyant la vidéo de Ginette, qu'est partie avec mes couilles et ma voiture.
J'ai peut-être un peu perdu au niveau élégance langagière, aussi.


samedi 23 juillet 2016

[Repost] Minimal Compact : When I go (1985)




27 juillet 2013

Ah là là, de retomber sur ce titre me transporte émotionnellement à 14 ans et demi.
Sans parler de la photo de Ginette qui est partie avec mon coeur et toute l'argenterie.
En plus, j'étais persuadé que c'était de This Mortal Coil, alors que je l'avais entendu sur la B.O. des Ailes du Désir, de Wim Wenders.
J'ai plus toute ma tête.

When I Go
It's time for you to see
That i was swallowing my pride
and now i know
It's not enough for me
to be on somebody's side

Can your hear it?
can you see it?
can you look me in the eyes?

It does'nt really matter anymore

no long ago
you were the way for me
but i'know i have my way inside
cause i know
it's not alright for me
to close my eyes and live a lie

Can your hear it?
can you see it?
can you look me in the eyes?


23 Juillet 2016

Je me tape l'intégrale de This Mortal Coil en décollant tout mon putain d'enduit "murs d'autrefois" de la cage d'escalier à la raclette en buvant du Dissoucol, et cette chanson me revient en tête. Bizarre, elle n'est pas dessus.
Renseignements pris ici même, rien à faire, c'est toujours un titre de Minimal Compact.
Autant pour mon impression actuelle d'être libre de mes pensées.

samedi 16 juillet 2016

The Dwarf & other garden nabbotts (2016)


The Dwarf in the Naze Castle from john warsen on Vimeo.

Ca fait un moment que j'avais pas fait de vidéo à la con.
Pour les références, voyez avec les collègues de mon post précédent.

vendredi 15 juillet 2016

Julian Lage : Ryland (2016)

Je suis en train de réaliser une parodie débile du générique du Maitre du Haut Château à partir d'images de drones en Syrie, tout en détapissant partout, même dans les toilettes.


"Man In the High Castle" Main Title from Elastic on Vimeo.

Non, attendez, ne riez pas, c'est pas la parodie, ça, c'est l'original.
La série est un peu molle du genou.
Black et mortifère.
Après tout, elle décrit un passé dans lequel les Nazis et les Japonais ont gagné la 2ème guerre mondiale.
A priori y’avait pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer.
Il y a quand même plein de petites bonnes choses dans l’adaptation du roman de Dick.
Le côté sépia et dépressif de la dystopie.
Le manque d’espérance global.
L’impossibilité pour les personnages d’incarner la noblesse des idéaux qu’ils proclament, qu’ils soient nazis, japonais ou résistants.
Le mensonge et la trahison à tous les étages.
La fadeur globale de l’univers proposé, dont toute joie a été gommée.
Un peu comme si nous vivions dans un pays gouverné par François Hollande, qu’il y avait des attentats terroristes le 14 juillet, qu’un despote syrien avait choisi de vitrifier son pays (dans le roman de Dick, il me semble que c’est l’Afrique qui a été vitrifiée, réglant radickallemand le problème des migrants) et qu’un supermarché transnational produisait une série de SF pour nous montrer à quoi on avait échappé.
Mais ça, c’était avant.
Avant que je découvre, grâce à Télérama (Heil Télérama !) Julian Lage et son Ryland.
Le trait d’union entre le Jeff Beck période Wired (1975) et Bill Frisell et John Scofield.


Comment veux-tu que l'espoir capitule
Et qu'on retourne après ça
Jeter en pâture aux chacals
Et aux requins
Ce pur élan de vie
Ce cri de rage

Hein ? Franch’ment.
Bon, allez, c’est pas tout ça.
Rarement météo des plages fut plus complaisante avec les petits travaux d’intérieur.
Même si aujourd’hui il fait scandaleusement beau.
Faut que j’me recolle à la décolleuse.

mercredi 13 juillet 2016

"Je suis une tombe" s'ouvre à l'international



Le cimetière irakien de Wadi-us-Salaam, en Irak, est l’un des plus grands cimetières au monde. Il s’étend sur six kilomètres carrés et comporte plus de cinq millions de corps. Il contient le mausolée d’Ali, gendre du prophète Mahomet, devenu son successeur légitime pour les musulmans chiites. Un étudiant irakien, Halim Hashim Moon, est allé filmer l’intérieur du cimetière avec un drone.
source : Le Monde

lundi 11 juillet 2016

Matthew Collings : Guilt Soundtrack (2015)


En été, la honte donne-t'elle plus chaud ou procure-t-elle un peu de fraicheur ? 
Surtout le lendemain de la défaite de la France à l'Euro, qui me fait doucement jubiler ?
Des titres comme « I’ve hurt everyone around me » ou « Something came up/I can't help it » y prennent un relief particulier.
Uh uh uh.

dimanche 3 juillet 2016

Mahavishnu Orchestra - Sapphire Bullets in Antibes, France (1974)



Le taux de pleurage de la cassette (> 3%) est supérieur au mien(< 0,2%).
Mais j'irais bien revoir le Mahavishnu (la Paix) à Antibes, bien que ce soit truffé d'Antibaises.

mercredi 29 juin 2016

Jmes Irwin - Needleye (2012)

Hier, j’ai redécouvert cette chanson de James Irwin, qui m’a ramenée 30 ans en arrière, quand la mélancolie n’était pas une maladie. Elle m’a rappelé un ami avec qui j’ai depuis coupé les ponts, qui raffolait de ce genre de bluette hypersensible sans doute toxique à haute dose, et qui moquait ma prédiliection pour les mélodies plus tortueuses et plus sombres.
Probably du coup, cette nuit j’ai rêvé de cet ami lointain d’hier qui se mélangeait sans problèmes avec mes amis d’aujourd’hui, et tout le monde était content de se retrouver et de passer de bons moments de convivialité ensemble, malgré le fait que je jouais d’une basse électrique bizarre qui ressemblait à un cageot à légumes métallique de chez Ikea qui n’arrêtait pas de se désaccorder.



Needleye from James Irwin on Vimeo.

Aïe.
Je me suis pris le chas de l'aiguille dans l'oeil.
Et puis dans l'oreille aussi.
Moi aussisijesavaischanter je ferais desclipsdeselfieautéléphoneportable.

On peut acheter la chanson ici :

https://westerntransport.bandcamp.com/track/needleye

en lisant des articles sur James Irwin

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2012/12/jai-entendu-james-irwin-western.html

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2013/01/jai-interviewe-james-irwin.html

lundi 27 juin 2016

Spacemen 3 - The Perfect Prescription (1987)


Spacemen 3 était un English alternative rock band, formé en 1982 by Peter Kember and Jason Pierce. Leur music était "colourfully mind-altering, but not in the sense of the acid rock of the 1960s; instead, the band developed its own minimalistic psychedelia ».

The Perfect Prescription est the second studio album by Spacemen 3. C’est un concept album, "a vision of a drug trip from inception to its blasted conclusion, highs and lows fully intact."
The music becomes progressively more orchestral and serene until the high of the trip, represented by "Ecstasy Symphony"/"Transparent Radiation (Flashback)," moving on to the moment of realisation where the high has faded and the comedown ensues, represented by the harsh opening guitar chords in "Things'll Never Be the Same."
Coming down is represented in the blues based "Come Down Easy," whilst the potentially fatal effects of an overdose are portrayed in the final track "Call the Doctor."

Tout un programme.
J'étais passé à côté de ce groupe.
On ne peut pas être partout.
Si l'on n'y prend garde, l'avidité nous transforme en bibliothécaires.

http://www.mediafire.com/download/h7q8m40pscpwz0g/S3_TPP.zip