mardi 13 janvier 2015

Je suis vivant et vous êtes morts

Le livre sur Dick qui n'a pas été écrit par Charb.
Où l'on s'aperçoit que sa vie fut peut-être son plus grand roman de SF.
Le lien est dans les commentaires, si j'me pends je vais en enfer.

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Un admirateur de Philip K. Dick nous souhaite à tous une bonne année dernière.
C'est une bonne idée.

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Une bonne introduction de Gérard Klein à Dick, sa vie, son oeuvre
http://www.quarante-deux.org/archives/klein/prefaces/Romans_1960-1963/ 

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Un bouquin que je n'ai pas encore lu sur Dick, hé oui, il en reste encore, mais c'est pas l'envie qui m'en manque.

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L'exégèse de Saint Dick vue par Saint Wiki.
Quelques fragments d'icelle, sauvés des ruines de son esprit.

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De toutes façons, qu'il soit utopial ou paranoïde, l'avenir n'est plus ce qu'il était.
Commentaires de Gérard Klein sur le forum du cafard cosmique :
"J'ai le cafard, et il est cosmique".

lundi 12 janvier 2015

Un peu d'infographie : Les 500 mots clés du porno

A propos de poualokü, voici quelques links édifiants, comme un brouillon d'article que je n'aurai jamais la patience de rédiger et que je traine comme un boulet dans ma liste de choses à faire depuis deux mois, à rapprocher de celui-ci, poualokiki.





Limite légitimiste, mais pas assez bien troussé.



(projet avorté d'image pieuse à base de selfie dessiné)

et je me rappelle soudain ce que Jeannot Bistouquette m'avait dit un jour : qu'il était devenu réalisateur de pornos pour tenter de progressser dans l'intention de maitriser sa consommation de films de Q...
de  mémoire aussi, cette réplique warsénée  dans un épisode hallucinant de "John from Cincinnati" :
"Je ne regarde jamais de porno, sinon je ne ferais que ça toute la journée..."
Allez, cyberkenavo, les queues... heu, les keums !




[Edit]  :
et pour finir, un chantage rigolo :

samedi 10 janvier 2015

Earth – Primitive and Deadly (2014)


A Noël je me suis fait offrir par mon frangin une anthologie d'oeuvres de Theodore Sturgeon.
Ca fait longtemps que j'avais envie de relire Sturgeon, qui m'a beaucoup marqué à l'adolescence.
Parmi les récits du recueil, Les plus qu'humains conte l'histoire d'un groupe d'anormaux constitué d'un bébé mongolien au génie prodigieux, de deux jumelles pouvant apparaître ou disparaître à volonté, d'une petite fille dotée de pouvoirs télékinétiques et d'un idiot de village. Solitaires, ils ne sont rien, mais réunis, ils parviennent à constituer une entité — l'Homo Gestalt — qui représente un échelon supérieur de l'évolution humaine. 
Un grand nombre de ses nouvelles mettent en scène des personnages immatures (ce que lui avait reproché d'être sa première épouse...) connaissant la solitude absolue de ceux qui sont différents. Et ses multiples déboires conjugaux ont, de toute évidence, inspiré beaucoup de ses histoires de couple, où il a souvent abordé le thème de l'infidélité.
Mais, paradoxalement, le dépressif Sturgeon a écrit une oeuvre optimiste, où il a réussi à nous transmettre sa foi en l'humanité. Certaines de ses nouvelles apparaissent d'ailleurs comme de véritables contes philosophiques avec une morale. Il a lui-même évoqué son désir de faire oeuvre utile en écrivant ce qu'il appelait de la « connaissance-fiction ».

Alors qu'une actualité black et mortifère célèbre lugubrement "Les Moins qu'humains", roman que n'a pas écrit Sturgeon mais que Houellebecq pourrait torcher sans problème s'il était d'accord pour être délocalisé en banlieue, et qui conterait la pathétique dérive de ces Boulets enthousiastes à l'idée de nous ravaler au rang du borborygme et de nous faire redescendre quelques barreaux sur l'échelle de l'évolution humaine, je vous propose une joyeuse galette de doom, mélodieuse et pleine d'entrain, pour célébrer l'an neuf, heu, quinze... qui vient de commencer de façon tellement navrante que chez moi, il fait un temps à écouter du doom.

 L'album de Earth, "Primitif et mortel", c'est rien de le dire.
Combien d'abrutis avec des fusils d'assaut faut-il pour mettre la démocratie par terre ?
Pas beaucoup.
Et comment la préserver sans avoir à dessouder ceux qui la combattent ?
En empêchant le système de les produire.
Risquons une analogie avec le monde économique, empruntée à un célèbre inconnu des années 70 (J’espère que Bernard Maris m’entend, de là où il est) :
« Que pourrait-il y avoir de plus idéalement anarchique que le commerce international ? Aucune loi ne saurait lui être imposée qui ne viole les souverainetés nationales. Dans le commerce entre nations, toutes les machines sont pleinement autorisées à concurrencer tous les hommes, et à se faire servir par une main-d'oeuvre aussi mal payée qu'il est permis d'en rêver : il n'y a pas de S.M.I.C. international. Libérer ce commerce, c'est rendre les peuples impuissants à se protéger ni des machines ni de la misère de leurs voisins. Les nations qui, comme l'Amérique, l'Allemagne ou le Japon, ont de l'avance technique, sont cordialement invitées à gagner de l'argent en saccageant les marchés de leurs voisins et à prendre ainsi, par autofinancement, une avance technique plus écrasante encore. Soumis à un mécanisme autodérégulateur, les échanges entre nations faibles et fortes deviennent de plus en plus unilatéraux en attendant de devenir impossibles. Malgré quoi nous assistons à des orgies de «GATT» et de manipulations financières expressément calculées pour nous ruiner tous et pour rendre plus écrasante encore la nation qui, déjà , écrase et spolie toutes les autres. Les puissants se dépensent pour «élargir les marchés» et pour aggraver les déséquilibres en les finançant. Puis ils sont congratulés, admirés et récompensés de toutes les façons ! »

Hé bien la démocratie, c’est un peu le S.M.I.C. international de la politique.

Il est difficile de l’imposer à ceux qui n’en veulent pas, ou qui ne peuvent l'accueillir chez eux pour des raisons historiques, sociales, religieuses...
Bref, on n'est pas rendus.
Du coup, je réécouterais bien le Deadly Weapons de Minimal Compact.
Ca sera pour plus tard.

http://exystence.net/blog/2014/08/27/earth-primitive-and-deadly-2014/

vendredi 9 janvier 2015

Charb : Maurice et Patapon (1999)

On dit qu'on meurt deux fois. 
Une fois quand notre cœur cesse de battre et la seconde, un peu plus tard, 
lorsque notre nom est prononcé pour la dernière fois.










jeudi 8 janvier 2015

La tarte et le suppositoire - Michel Ouellebeurre (2011)

Pour ceux qui n'auraient pas encore lu "Expansion du domaine de la pute" ou "les renoncules excédentaires", voire l'incontournable "la possibilité d'une huile" datant de sa période Fleury-Michon, il est temps de se précipiter sur le dernier opus de Michel Ouellebeurre.  Dans cet ouvrage majeur, l'ami de BHL auteur de "Botul et mouche cousue", nous décrit l'importance de la mouche et de l'art contemporain. Rien n'échappe à son oeil aguerri grâce à sa nouvelle passion pour la photo. Notre connaissance du dernier Sony fabriqué en Chine et vendu 182€ au premier étage de la Fnac Ternes pour prendre de la Daube sera à son sommet. Plus rien du quotidien du plus grand écrivain de la rive Gauche réfugié en Irlande ne vous sera caché. Ni ses ennemis ou ses thuriféraires.
Ce pastiche sévère et très court est à pleurer de rire. Ne passez pas à coté d'un bon moment avec ce prix concours 2010 en vente dans toutes les bonnes charcuteries.

source : le bibliophare




"Longtemps il s'était couché tard en lisant du Léautaud, mais maintenant il se couchait tôt en lisant du Léotard."
C'est beau comme du Desproges, non ?
Je l'ai lu, je me suis bien marru.
Alors qu'avec l'original, moins, quand même.
La preuve :
« On dit souvent que les Anglais ont développé des qualités de sang froid et de réserve, une manière aussi d'envisager les évènements de la vie - y compris les plus tragiques- avec humour. C'est assez vrai; c'est complètement idiot de leur part. L'humour ne sauve pas; l'humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les évènements de la vie avec humour pendant des années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu'à la fin; mais en définitive la vie vous brise le cœur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang froid et d'humour qu'on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le cœur brisé. Alors, on arrête de rire. Au bout du compte il n'y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n'y a plus que la mort. »
Michel Houellebecq

comme quoi il manquait encore à ma collection tombale, çui-là...
Il est dans l'air du temps.



les hasards de l'actu...
Y'a-t-il une vie après la mort de Charlie ?
Variante : Qu'est-ce qu'il faudrait pour réunir l'équipe de Charlie Hebdo ?
R : 3 balles de plus (Luz, Riss, Val, Willem)

mercredi 7 janvier 2015

La Nouvelle Encyclopédie de Masse (tome 2)

 Je suis dans tous mes états : La Nouvelle Encyclopédie de Masse (tome 2) sort aujourd'hui, alors que je n'ai pas encore fini le tome 1.

http://www.culturopoing.com/livres/bd-roman-graphique/masse-la-nouvelle-encyclopedie-de-masse-tome-1-a-m










Rappelons que Francis Masse est un génie.













Et que le trouble obsessionnel compulsif qui tient lieu d'intelligence à l'auteur de ce blog (et de quelques autres) est racheté et sanctifié par cette magistrale réédition de l'artiste, alors qu'il n'est même pas mort (à la différence de la dream team de Charlie Hebdo).


mardi 6 janvier 2015

The Skull Defekts – Street Metal (2014)

Assez ri dans les aciéries syriennes.

"Le poète russe Maïakovski (suicidé célèbre, NDLR) avait sévèrement jugé le suicide de son célèbre contemporain Essénine quelques années plus tôt, ce qui devrait être un avertissement pour quiconque se sent enclin à condamner l’auto-destruction."
William Styron,  
« Face Aux Ténèbres: Chronique D'Une Folie. »

Je ne condamnerai donc pas ce nouvel opus des Skull Defekts, qui fait pourtant bien mal aux oreilles auto-détruites.

Le seul intérêt que j'y trouve, c'est qu'en l'écoutant j'entends moins d'acouphènes, la plaie du quinqua.

http://exystence.net/blog/2014/11/11/the-skull-defekts-street-metal-2014/

lundi 5 janvier 2015

[Repost] SubRosa : More constant than the gods (2013)

20/11/2013 :
Quoi de plus approprié pour célébrer l'anniversaire de ma mer morte que ce "pure funeral doom record, and a very good one at that"? c'est pas moi qui le dis mais un blog spécialisé dans les articles funéraires; il est vrai qu'on y trouve du violon, des passages doux, des chanteuses morbides, des murs de guitares distordues, ça a même un petit côté Godspeed You Black Emperor, vraiment ça ne pouvait mieux tomber (au sens tombal du terme)
Hier à la Fnac j'ai entendu du stoner-rock et ça m'a donné envie d'être stoned, et quand j'écoute du doom, j'ai hâte d'être mort.
Je ne sais pas si la chair est faible, mais l'esprit est parfois bien influençable.

Bon anniversaire, manman, si tu m'écoutes, çui-là est pour toi.
Je viendrai t'astiquer l'urne en fin de semaine.
C'est la fête !
On peut l'écouter ici avant de damner son âme dans les siècles des siècles en le subtilisant .

samedi 3 janvier 2015

Wally, c'est marrant



Wally, il est marrant.



Des fois c'est un peu con, mais c'est encore meilleur.



Des fois, c'est même très très con.



Il y a 99 chansons sur le disque, et je serais vraiment un enfoiré de le mettre en écoute gratuite.
Bon, ok, ça m'arrive, mais là, franchement, achetez-le !