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jeudi 20 mai 2021

Sur une peinture de Manchu (2019)

Je me faisais tellement suer à la maison que j'ai commencé à écrire des articles sur Joost Swarte. Mais au bout d'un moment, je me faisais tellement suer à écrire des articles sur Joost Swarte que j'ai essayé de lire tout Christopher Priest. Mais il y en a vraiment beaucoup.


Et la mécanique est toujours un peu la même : dans une langue faussement limpide, un récit relaté par plusieurs potes à Goniste (lui-même tellement bête qu'on l'appelle le neunoeud de l'intrigue) diverge tellement de lui-même ainsi que les huns des z'autres, qu'ils finissent tous par se décaler vers le rouge, comme dans les nouvelles de Peter Watts, (en astronomie, le décalage vers le rouge (ou redshift) est une augmentation de la longueur d'onde de la lumière causée par le mouvement de la source lumineuse qui s'éloigne de l'observateur, par effet Doppler ou du fait de l'expansion de l'univers en cosmologie. Dans les romans de Christopher Priest, ça tient plus de la logique des rêves et veillées, où l'onirisme finit toujours par l'emporter) et alors qui croire, in fine, parmi les narrateurs successifs, alors on finit sans finir, les bras ballants mais un peu en croix, comme un Robbe-Grillet de bazar. On m'avait vanté Le Glamour et l'Adjacent, j'au aussi relu le Prestige, là c'est bon, j'ai ma dose. Je vais attendre un peu pour l'Eté de l'infini, le recueil de nouvelles testamentaire.
J'ai rallumé la cheminée dans mon nouveau bureau tellement le moche mars et le joli mai ont permuté. Ce faisant, j'ai oublié le chat, à l'étage. Mais comme il passe son temps à se suicider du balcon, surtout quand je l’enferme sur la terrasse et que c’est la seule issue pour lui pour me rejoindre, je vois une masse blanche passer verticalement par la fenètre, je sais tout de suite ce que c'est. 


Il déteste la solitude. 
Y'a que deux mêtres vingt de chute pour retomber dans le massif de peyotl acheté à la Redoute.
Il a vite pris le coup. 
Ca picote un peu à l'atterrissage, mais après on comprend tout quand on relit Henri Michaux. Et Christopher Priest, qu'il faut de toute façon lire deux fois pour comprendre où on s'est fait rouler. Et Peter Watts. Qui est exigeant, mais dans un autre style. Il part du principe que votre culture scientifique est énorme, et acquise, et tout l'environnement technologique de ses romans et nouvelles est suggéré par allusions et acronymes, contraignant le lecteur à refocaliser en permanence sur le contenu.
Donc après quelques Priests, je me suis dit c'est bon je peux retenter Watts.
La couverture de Eriophora me faisait de l'oeil.

Le bleu qu'il y a derrière le "RA" de "ERIOPHORA".
Je peux pas être plus clair.

Surtout l'effet de lumière sur le bleu - entre cobalt et céruléen - sur ce qu'on suppose être la représentation d'un "Portail" (bien sûr construit à l’aide de machines de Von Neuman) utilisant des trous de vers pour permettre aux humains qui les trouveront un jour de voyager beaucoup plus rapidement. Dès que les extra-terrestres auront reçu leurs deux injections et pourront présenter un passeport vaccinal en rêgle.

Connaissez-vous vos bleus ?

Ils ont parfois d'autres noms. Comme dans les romans de Christopher Priest.

Le savais-tu ?
En fonction du domaine d’activité, le décor, les beaux-arts, la mode, la physique-chimie etc., les différentes nuances de bleus peuvent changer de nom. Le terme “bleu pétrole” est par exemple issu du monde de la mode. 
Pour une même couleur, il existe aussi plusieurs appellations, qui proviennent de plusieurs horizons : du matériau d’origine, de son histoire, du nom de l’inventeur, du fabricant de couleurs, de l’usage qu’on en fait etc.
Une même couleur peut comporter plusieurs nuances possédant chacune une appellation spécifique… Cette nuance peut être appelée par le nom de la teinte ou celui de la nuance. 


Ce Portail peint en bleu m'impressionne. 
Emotionnellement.
D'autant plus que j'ai complètement raté la peinture du mien, l'autre jour, en gris taupe. 
Les oiseaux du jardin en sont encore bien malades, bien que quelques-uns commencent à revenir, surtout pour vomir sur ma voiture, garée devant.
Ou la conchier, tapis dans les chênes qui la surplombent.
Au point que je néglige de m'informer sur l'image globale (je lis une édition électronique du livre avec juste le devant de la couverture scotché sur l'écran tactile). 
Je me renseigne.


Bon, c'est mieux. Ce n'est pas un accident de la circulation entre un météore et un vaisseau spatial, avec les spationautes en train d'appeler la MACIF pour faire le constat.
Mais si je cherche un peu plus loin, je trouve le tableau original de Manchu sur son blog.
Avec la mention Acrylic, 120x80 cm.
Ca doit avoir une certaine gueule, en taille réelle, dans le genre Chris Foss contemporain.


Avec les spationautes de la MACIF qui ont disparu de la couverture du livre ! Hahaa ! Encore un complot facile démasqué. Il est vrai qu'ils ne sont pas tellement dans le livre non plus, à la limite sur la surface externe du météore ça passait, mais sinon ils relèvent plus d'une vue d'artiste.


Mais au moins, la couverture est attractive, pour amener l'innocent amateur de space opera (souvent réactionnaire et amateur de vieux disques de Henri Salvador) vers la lecture de ce mindfuck de l'espace.
Manchu est un français qui rend bien service et fait pour tout dire honneur à un auteur canadien de foutaises galactiques échevelées.

C'était grave.
Ca le reste.
C'est pas comme quand on avait imprudemment prêté Métal Hurlant (le classieux magazine de BD de SF) aux Américains, et qu'ils nous avaient pondu Métal Hurlant, LE FILM : c'est comme si on leur avait proposé une recette de cuisine gastronomique, et qu'ils nous avaient renvoyé un hamburger à la merde. J'ai eu un peu la même impression en voyant la première saison de Love, Death & Robots, en 2019 : la "American touch" de Métal Hurlant, LE FILM, remise au dégoût du jour, malgré des traitements graphiques spectaculaires, mais aussi parfois très réussis. De la saison 2, je n'ai vu pour l'instant que le dernier et huitième segment, "le Géant Noyé", d'après... J.G. Ballard !!! Belle mise en images. Si ils vont chercher des vieilles histoires de SF, peut-être que tout n'est pas foutu, n'en déplaise aux déclinistes !
En attendant, j'ai pris l'intégrale des nouvelles de Ballard, ça manque à ma culture.






mercredi 9 septembre 2020

Devs Soundtrack (Complete by Ben Salisbury, The Insects & VA) (2020)

La statue de la fifille à son papa.
Ca fait du bien de regarder une mini-série de science-fiction spéculative qui sans être vraiment contemplative, n'est ni trop barrée, ce qui lui évite de se perdre, et nous avec, ni aggressive. Dont les héros ne sont majoritairement ni blancs ni dépressifs. Qui se passe à San Francisco, élégamment survolée, sans qu'on brocarde en voix off le renchérissement des loyers du fait que la ville soit devenue le dortoir de la Silicon Valley. 
Une série dont les concepts et thèses sur la causalité ne sont pas infligés à coups de gros mots issus du vocabulaire intimidant de la physique quantique, mais sont détaillés presque au ralenti, comme si on lisait un ouvrage de vulgarisation chiantifique sous Valium.  Ou le compte-rendu de la série sur ce site spécialisé pour mal-comprenants.
Sans doute qu'on ne prendra pas une grande claque devant Devs comme jadis devant Black Mirror, devenue le mètre étalon de la prospective pessimistique, sans doute qu'on regrettera une série à charge, qui veut dénoncer le caractère déterministe de l'univers, qui l'empêche de désobéir à ses propres lois tout en préservant l'idée chère aux scénaristes (et si pratique en cas de panne créative) d'une infinité de mondes connexes et imbriqués, grâce à l'exercice mesuré du libre arbitre en quantités raisonnables, j'ai déjà oublié comment les deux s'articulent mais ça n'était pas si indigeste que ça, bien que le message du Christ soit un peu blackboulé sur le coup, et que la portée spirituelle de la série s'en ressente un peu, tant pis, pas trace non plus de débauche d'effets ou de relances narratives confuses et laissées en plan un peu plus loin sur le bas-côté de l'autoroute de l'information parce qu'on n'a que 8 x 52 minutes. Et en rendant hommage sans ostentation à Everett et à ce putain de chat de Schrödinger qui vient bouffer toutes les croquettes du mien. Alors que ça aurait pu tourner à l'épisode de trop de Rick et Morty.
Une série sur laquelle on ne se sent pas obligé d'écrire un article informatif (qui de toute façon barrerait en couille avant même d'atteindre son propre milieu, bien qu'il ne puisse le faire qu'après avoir mesuré sa fin) depuis la découverte d'une cybertaverne au comptoir de laquelle des transfuges du courrier des lecteurs de Télérama mettent la honte aux spectateurs d'allociné par l'emploi d'arguments construits et d'adjectifs raffinés.

Ma fille me prenant pour la réincarnation d'Harvey Weinstein,
je préfère ne pas insérer d'image de Sonoya Mizuno,
mais du seul gros geek dépressif de la série,
bien que ça soit moins vendeur.
C'est reposant de suivre les tribulations de Sonoya Mizuno, soi-disant aux abois mais quasiment sans affects exprimés, de la regarder devenir presque sexy tellement elle est désérotisée. Tellement elle porte la poisse à ses amants, aussi. Mais Alex Garland (Ex Machina, Annihilation, et maintenant Devs) l'exhibe depuis si longtemps qu'il doit y avoir anguille sous roche. Des situations potentiellement hystériques donnent lieu à des échanges policés dans une ambiance peu anxiogène, malgré des enjeux importants.
Une série à recommander donc à ceux dont la prise quotidienne de lithium garantit la stabilité humorale, et qui n'en attendent pas autant que du dernier recueil de Ted Chiang qui sur les mêmes thématiques rebattues du deuil, du voyage temporel sans rime ni raison, des conséquences de nos actes et de ce qu'on va manger ce soir, pourrait bien faire valdinguer nos certitudes dès qu'on trouvera 5 minutes pour aller à la ville l'acquérir en librairie à condition de ne pas oublier son masque à la maison.
Série dont la bande-son originale est composée de morceaux paisibles richement texturés (cordes, voix humaines, instruments percussifs doux genre gamelans) par les collaborateurs habituels de Garland dont un ancien de Portishead, et de reprises inspirées.
Et en plus vous avez le choix de la garniture : 
- la version Score (les compositions originales)
la version Soundtrack (les morceaux importés dans la série : Jan Garbarek, Low, Steve Reich...)
la version Score + Soundtrack (supplément cornichon 2€)
De toute façon, je n'avais rien envie de regarder, c'était ça ou Tales from the Loop.
Ou un vieux Nolan à la téloche, parce que j’ai trouvé un blog qui me convient tout à fait dans sa façon de traiter le dernier, et surtout de me dissuader d'aller le voir.

dimanche 12 avril 2020

Lovecraft Facts (13) : L'affaire Charles Dexter Bouygues

Pour mon homélie pascale braillée comme un sourd dans la cathédrale déserte, j'ai découvert un brouillon de manuscrit maudit sur un blog spiritualiste. Ca nous changera un peu des blagues sanitaires (la blaguodépendance, encore une des graves conséquences du confinement dont on ne parle pas, me glisse une amie imaginaire).
Pour la traçabilité, je vous mets pas l'adresse (mais elle est dans la liste des blogs de mon 2eme bureau) parce que je fouille ses poubelles d'hier sans autorisation, j'en ai les doigts qui tremblent comme dans un vieux Lovecraft.

(..) Je pense qu'il va y avoir des millions de morts, j'ai mis un lien où la mortalité est révisée à 20%. Je dis à mes proches qu'il n'y aura jamais de déconfinement, et que s'il y en a un ça sera pire. Ou plutôt qu'ils vont nous échanger un déconfinement contre un vaccin avec une puce contrôlable par la 5G. Qu'ils ont en fait fabriqué un virus assez mortel pour imposer une vaccination générale et donc un contrôle total de la population par une arme qui ne nécessite pas d'avoir une armée nombreuse.

C'est pas mal, mais ça recouvre en partie le pitch de la série anglaise "Utopia" qui a été COMME PAR HASARD stoppée net au bout de 2 saisons.

mercredi 21 juin 2017

Je t'en foutrai, moi, de la science-fiction


Avec ce titre à l'emporte-pièce, comme un lointain écho à ma Chronomachine lente, qu'elle est même pas à moi d'ailleurs c'est une mobylette quantique que j'ai chouravée à un auteur de SF, cette semaine, je n'ai pas vraiment pas le goût à partager mes choix musicaux.
Ni même à en faire.
Je crois arriver à la fin d'un cycle.
Je n'éprouve plus aucun plaisir à ce petit jeu du "show and tell" qui m'a mené aux confins du chauve en taule.
Enfin, ma prison elle n'a qu'un seul barreau, hein, je peux cesser de tourner autour en le lâchant. 

On connait la chanson. 
J'en ai un peu marre de me goinfrer le disque dur sans que ça améliore ma qualité de vie intérieure.
Je prends beaucoup plus de plaisir aujourd'hui à traduire ou resynchroniser des sous-titres de films ou de séries avec des amis imaginaires évitants sociaux.
C'est le problème des compulsions : l'abondance rassasie, mais la surabondance écoeure.
Je cesse donc de chercher des disques mémorables, de toute façon les acouphènes ont insidieusement émoussé la qualité de mon écoute musicale, et je me recentre IRL pour m'y fabriquer des souvenirs mémorables. Haha.
Ce faisant, j'écoute moins de musique, ça me déconcentre. Si je veux être honnête, quand j'écoute de la musique je n'arrive à faire rien d'autre en même temps.
Je viens de finir de lire "La Horde du Contrevent" d'Alain Damasio, grand livre qui tient autant de la SF que de la la mystique pure. Et le pire, c'est que ça reste compréhensible et aimable.
Bon, d'accord, c'est plutôt de la fantasy, en fait. En temps normal, je pisse contre, mais là j'ai dû traverser par erreur une phase open-minded, ou manger un truc pas frais, je sais pas.
En tout cas, du temps où Le Cafard Cosmique était un site de SF régulièrement actualisé, ils y avaient vu en 2007 « un des meilleurs romans français dans le genre depuis 20 ans », et en avaient apprécié l'« ambition assumée » et la « flagrante originalité ».
C’est pas faux.
J'y pioche une phrase, vers la fin :
« Je m’en sortis parce que je compris, du cœur de mon effondrement, que toute la Horde n’était encore debout sur la lande que par ma faculté active à la faire vivre. La solitude n’existe pas. Nul n’a jamais été seul pour naître. La solitude est cette ombre que projette la fatigue du lien chez qui ne parvient plus à avancer peuplé de ceux qu’il a aimés, qu’importe ce qui lui a été rendu.  »
Ca pisse quand même plus loin que cette répartie pourtant cocasse du prince des ténèbres à Ewan McGregor dans Fargo Saison 3 épisode 9 : « The problem is not that there is evil in the world, the problem is that there is good. Because otherwise, who would care ? »
Ca me rappelle une discussion sur le blog de Li-An où il évoquait Moebius, qui différenciait les artistes qui portaient la mort dans leur travail et ceux tournés vers la vie. 
Damasio est clairement tourné vers la vie.
Et maintenant que je l'ai finie, la Horde, où me ravitailler en bonnes lectures pour l'été depuis le tragique gel du site du Cafard ?
Où trouver l'équivalent pour se faire des stocks en SF vivante maintenant qu'elle est morte ?
Bon, c'est vrai, il y a la sélection SF des Inrocks :
- Les cinq romans de SF indispensables du printemps
- Les 6 romans de SF du moment à ne pas manquer
- Les 8 livres de SF indispensables de ce début d’année
- Les meilleurs livres de SF de cette fin d’année...
Mais c'est les Inrocks, donc attention à la hype.
Enfin, j'ai lu leur spécial Pink Floyd, il était honnête. Faut pas généraliser non plus.
Des fois, y'a des chroniques SF dans le Monde, mais c'est très irrégulier.
Il y a aussi les blogs des anciens du Cafard :
et tous ceux qu'on trouve en lien sur leurs blogs.
Des gens qui ne font que lire, et recracher des articles, bien que je les soupçonne d'aller faire pipi de temps à autre.
Y se lassent pas, eux.
Y z'ont bien de la chance.
Il est vrai qu'en démarrant ce blog en 2009, je disais :
"Sur ce blog, je mettrai en ligne des disques et des BD généralement introuvables voire incunables, afin de ne pas nuire au petit commerce.
Musique pour évaluation : si ça vous plait, soyez gentils d'acheter le disque, qu'on trouve en général si on se donne la peine de chercher."
J'ai un peu dérivé.
Début 2010, j'avais plié boutique pendant 2 ans, remarquant que j'avais fait le tour du compteur et un sacré trou dans la couche de vynile, sans parler de la pile de comics.
7 ans plus tard, je peux dire que j'ai enrichi mes connaissances musicales et affiné mes goûts.
Mais je ne suis plus trop motivé.
Ce coup-ci, c'est pas que ça soit trop chronophage, j'ai réglé ce problème.
C'est plutôt que ma soif d'incunables a été étanchée, et que ça va bien comme ça pour l'instant.
J'ai envie de recommencer à acheter des disques, et à prendre le temps de m'y attacher, plutôt qu'être tout le temps dans le flux.
Dans cette attente, allez en paix.
Et puis c'est aujourd'hui la fête de la musique, évènement qui a fait à la musique ce que Hitler a fait à la Pologne, mais qu'importe, il y a sûrement un groupe de jeunes dans le quartier qui massacre gaiement des reprises de Nirvana, sortez un peu de chez vous, bordel !

mercredi 18 février 2015

Easy Star All-Stars – Dub Side of the Moon [Anniversary Edition] (2014)

J'en ai déjà parlé ici, mais il me faut repasser dessus avec le tracteur, puisque sort aujourd'hui une nouvelle édition Kollector.
Ach !

Tout d'abord, n'en déplaise aux conspirationnistes les plus éclairés, les Nazis ne sont pas embusqués sur la Face Cachée de la Lune.
Ils sont bien en vue à Dresde, et ils viennent de se tirer une balle dans le slip sans prendre le temps de fermer la porte des toilettes de Facebook, ce qui me réconcilierait presque avec cet instrument du Démon de promotion de la Face Casher de l'Islam, mais pas que, et si c'est une Ruse du Malin, bravo Monsieur, c'est assez finement joué, mais n'oubliez pas qu'à Malin, Malin et demi.
Pis d'abord, je l'fais mieux que Lutz Bachmann.

Sur la Face Cachée de la Lune, que ça reste entre nous, y'a que des Rastas, qui jouent des vieux Pink Floyd à donf, et c'est la meilleure nouvelle de la journée.




http://exystence.net/blog/2015/01/18/easy-star-all-stars-dub-side-of-the-moon-anniversary-edition-2014/


Lutz Bachmann : "Ich bin ein Charlot."
Tant mieux.
Tu le sens, mon gros point de Godwin ?


mercredi 5 novembre 2014

La mort de la SF ? (III)

La SF n'est pas morte, démonstration en 8 points : 

1/ les robots tueurs suscitent l'inquiétude en Norvège.

2/ selon les nouvelles prévisions du GIEC, qui corroborent les anciennes, on va tous mourir.

3/ je n'ai pas eu le temps d'aller aux Utopiales, mais je suis sûr que c'était très bien, d'ailleurs il y a eu une conférence de Daniel Goossens, et même en l'ayant ratée, je l'ai trouvée sur Internet.

4/ J'ai suicidé ce blog (qui était en état de mort clinique, et moi-même ne me sentais pas très bien) pendant 2 mois, sans que l'univers phénoménal en pâtisse, malgré mes prévisions. En le ranimant aujourd'hui, je m'aperçois qu'en fait j'avais du mal à passer le cap des 666 articles publiés qu'il affichait au compteur.

5/ J'ai commencé à relire la biographie de Dick par Emmanuel Carrère, et je me rappelle avoir oublié pourquoi l'Empire n'a jamais pris fin.

6/ Steve Roach sort un nouveau disque pour la Toussaint, en forme de cérémonial pour les dieux oubliés, avec Jorge Reyes à la basse et Cthulhu aux choeurs sépulcraux. C'est assez réussi : je n'en ai écouté que 2 morceaux, et j'ai déjà envie de vomir.

7/ J'ai plus ou moins réussi la migration de mon Imac 24 pouces (early 2008, fabriqué en République Tchèque) vers le nouveau système d'exploitation Yosemite. Comme il est physiquement limité à 4 Gigas de Ram, il met à peu près autant de temps à ouvrir les applications qu'il en faut pour relire le premier livre de la Genèse à haute voix. N'empêche : en 2008, on m'aurait prédit que je garderais un Mac pendant 7 ans, j'aurais dit que c'était de la science-fiction.

8/ Quelqu'un a eu la bonne idée de sortir un album de Jimi Hendrix qui n'a jamais existé, mais qui eut pu s'il n'était pas couru; c'est pas de la SF en action, ça ?

vendredi 3 janvier 2014

L'enfer de Dantec

Celui qui a trouvé le titre de l'article, déjà il a dû être se dire qu'il avait gagné sa journée, et nous console r un peu du naufrage de Dantec, qui ne date pas d'hier.

http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20121207.OBS1809/l-enfer-de-dantec.html


En supplément soldé spécial promo de début damné : deux articles glanés sur le forum du cafard cosmique, une mine souterraine de bonnes infos sur ce qu'il reste de la SF.

http://resf.revues.org/423
http://resf.revues.org/397