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jeudi 27 juillet 2023

Orchestral Manoeuvres in the Dark - Statues (1980)

"Mais le passé n'a pas d'amis quand il vient lécher les Statues 
On m'a relégué dans la nuit au milieu d'un vieux tas d'invendus"
 (Ian Curtis revisité par Hubert-Félix Thiéfaine)
 
...c'est de cela dont parle "Statues"

https://omitd.fandom.com/wiki/Statues

"comme un vieux Cure pour lequel il n'y aurait pas de remède." (JW.org)

jeudi 23 mars 2023

Grasscut - Haunts (2021)

Celui-là va bien au mur,
dont les oreilles sont contentes aussi.
Moi, mon Grasscut, je l'achète les yeux fermés. Sans même le goûter avant.
A chaque fois, c'est le mariage parfait de l'élégance et de la mélancolie, avec un foisonnement pop (et même Experimental Indie Pop, selon les spécialistes) que je ne retrouve nulle part ailleurs. Et là, je m'ai aperçu qu'à force d'être collé à l'écran en attendant le dernier tram trente-trois, pour aller manger des frites chez Eugène quand Madeleine finira par radiner sa fraise après sa grève des poubelles émotionnelles, que j'en avais manqué deux, des Grasscuts, puisque mon index mémoriel antéchronologique se limite à quatre entrées :

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2021/05/grasscut-overwinter-2021.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2016/02/grasscut-curlews-2015.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2014/11/grasscut-catholic-architecture-2014.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2012/07/le-nouveau-grasscut.html

Donc il faudrait quand même trouver à dire un mot de ce nouveau Grasscut, à la nouveauté très relative, puisqu'il a déjà deux ans, ceci dit, à deux ans, on est encore très jeune, et on regarde le monde d'un oeil neuf. Mais le mieux, c'est peut -être de l'écouter, sur la page bandcamp prévue à cet effet.

https://grasscut.bandcamp.com/album/haunts

Cet opus est hanté de monologues neurasthéniques débagoulés par des Rosbifs bon teint, dotés d'une excellente diction, quoiqu'un peu déprimés par le Brexit, et sous-tendu de volutes orchestraux caractéristiques de leur musique suspendue, serpentine, élégiaque. 
On intuite aussi que si, on remplaçait dans les cortèges de la CGT le sempiternel Motivés de Zebda ou l'Antisocial de Trust  par les ritournelles intimistes et post-modernes de Grasscut, on n'aurait plus le coeur à d'aller foutre le feu au 49.3. 
Et ça serait quand même dommage.


Réservons donc nos effondrements à la sphère intime, au lieu d'offrir le triste spectacle d'une confusion mortifère et pathologique entre l'intimité et l'impudeur, et réservons Grasscut à ces moments privilégiés avec nous-même où nous pouvons tirer le triste bilan des existences qui s'achèvent et des mondes qui se réchauffent jusqu'à l'embrasement, provoquant sans doute à court terme l'érection de Darmalin au poste de Premier Sinistre, et alors là on va voir ce qu'on va voir.
Triste perspective, ce qui n'empêche pas John Warsen de défiler avec ses camarades de la CGT, en guise de rééducation motrice, en plus avec ma béquille si les flics me cognent je pourrai rendre les coups, puis de rentrer chez lui/moi/iels avec le sentiment du devoir accompli, alors que la fête continuait dehors.

John Warsen est caché dans cette image. A moins qu'il use de sa béquille comme perche à selfies.
Sauras-tu l'identifier sans faire usage d'un logiciel de reconnaissance faciale ?


jeudi 11 novembre 2021

John_Weak & Annie Hole Project (2021)

Hier matin je suis allé me faire vacciner contre la grippe. J'aurais mieux fait de demander au docteur s'il n'avait rien contre John_Weak & Annie Hole, un virus musical de pop infectieuse que je n'ai pas vu venir, et maintenant c'est trop tard. 
Je suis contaminé, et pas qu'un peu. 
Que les choses soient claires dès le début : 
John_Weak & Annie Hole ne sont pas les pseudonymes de deux de mes sous-personnalités, mais des personnes bien réelles (peut-être un peu imaginaires sur les bords, mais ce n'est pas incompatible) croisées sur internet, et qui font de la musique ensemble. Tant que je ne les ai pas rencontrées en vrai, je ne puis prouver qu'ils/elles existent, et c'est sans doute réciproque, mais j'apprécie leurs travaux soniques, seuls artefacts à me parvenir en provenance de la Réalité alternative dans laquelle ils prétendent se mouvoir, et c'est pourquoi j'ai décidé de leur offrir une petite tribune. 
Quel dommage que malgré tous mes efforts pour me hisser vers le mainstream des blogs busters, je sois resté underground et confidentiel. 
J'aimerais leur donner un petit coup de pouce. Mais après avoir procédé sans crainte à un inventaire personnel de mon potentiel de nuisance rédactionnelle, le meilleur service que je puisse leur rendre, c'est de fermer ma bouche, de débrancher mon clavier et les laisser jouer et chanter.
Voici donc, mesdames et messieurs, rien que pour vous ce soir, en avant-première mondiale, le duo de pop infectieuse John_Weak & Annie Hole.
On les applaudit bien fort, mais d'abord on écoute leur playlist.


Depuis qu'ils m'ont autorisé à présenter leurs maquettes ici, je les asticote pour qu'ils prennent contact avec un petit label musical indépendant comme la souterraine, à laquelle on accède par l'escalier de la cave. Ils y seront mieux mis en valeur que sur ma tombe, et leurs fleurs seront changées plus souvent qu'à la Toussaint.
Même si John et Annie sont très très timides, comme ce surinvestissement du virtuel pourrait le laisser penser, par rapport à la voie naturelle et royale qui consiste à aller faire le pied de grue dans le froid avec son book bourré de cassettes audio au ferrochrome enregistrées sur un Tascam 4 pistes et des engelures devant les portes obstinément closes de Barclay et EMI, comme ce pauvre Winslow_Leach au début de Phantom of the Paradise.

le MK_43 de fabrication hongroise 
qui a eu l'honneur de finaliser le premier EP 4 titres

J'espère au contraire les avoir encouragés à prendre confiance en eux et à promouvoir leur créativité, avant qu'ils/elles plongent dans le grand bain des albums studio enregistrés à la chaîne et à toute berzingue par des producteurs stakhanovistes et cocaïnés, albums souvent suivis de tournées de promotion tout aussi frénétiques, ces rafales de soirées de gala qui en ont laminé plus d'un, si j'en crois de mémoire ma collection de vieux Rock&Folk perdue à jamais. 

Ma collection de vieux Rock&Folk telle que je l'ai vue pour la dernière fois
avant que ma mère range ma chambre et fiche tout en l'air.

Vous pouvez vous aussi les encourager ce soir, en écoutant leur musique et en leur laissant des commentaires inspirés. Si l'inspiration ne vient pas, vous pouvez simuler, mais soyez sympas, faites que ça ne se voie pas trop.
Dans l'attente que s'effondrent leurs vains rêves de gloire, je les ai harcelés pour qu'ils me transmettent des éléments biographiques afin de nourrir le dossier de presse, comme si je me prenais pour leur mécène de la Renaissance, et j'ai fini par obtenir une interview exclusive.

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J.W : - Pourquoi faites-vous de la musique ?
John_Weak : Pour faire quelque chose qui nous dépasse, je veux dire : qui dépasse la simple sphère du quotidien. Ça paraît assez évident dit comme ça mais bizarrement, puisque c’est également notre matériau, on fait aussi de la musique pour parler et revenir au quotidien, d’une autre manière.
Annie Hole : C'est aussi à cause d'une certaine fascination pour le frisson de l'écoute et pour tenter d'en percer le mystère.

J.W : - Comment collaborez-vous ?
Annie Hole : On avait une envie partagée de créer quelque chose musicalement.
John_Weak : En fait, l’idée d’Annie H (qui est chanteuse et compositrice) était de mettre en valeur des textes que j’avais écrits. Elle me l’a proposé et, sans y participer, j’ai trouvé le résultat vraiment bien. Donc sur cette base, je me suis mis à écrire des textes et on a travaillé vraiment à deux : une mélodie simple, un battement, piano occasionnel pour voir ce qui émerge. De fil en aiguille, on a appris à utiliser les logiciels de son et cela a donné les morceaux disponibles à l’écoute.

J.W : - Quelles sont vos sources d’inspiration ? 
John_Weak : Il y a sans doute des airs de famille mais... je préfère ne pas y penser. Disons qu’il y a des choses qu’il vaut mieux laisser inconscientes quand on crée. Par contre il y a un album de Houellebecq qui s’appelle Présence Humaine et que je garde en tête. J’en recommande chaudement l’écoute, même si cela n’a pas grand chose à voir avec ce qu’on a fait en termes de résultat.
Annie Hole : Je dirais qu'on entend un peu dans ces morceaux des influences qui vont du côté de la dream pop mais ils sont aussi redevables de musiciens francophones, ça va de l'electropop (Mansfield TYA) à la chanson dans un sens plus traditionnel (Katerine)

J.W : - Tout a une fin. Dans ce cas, à quoi bon commencer ?
John_Weak : Je ne sais pas... les choses commencent de toute façon. Autant y être pour quelque chose dans ce cas, non ? D’ailleurs, commencer dans la musique, c'est commencer dans une chose qui a déjà commencé bien avant nous, continuera ensuite. La question serait donc : si tout a déjà commencé, dans ce cas, à quoi bon commencer ? Peut-être que nous nous sommes arrangés pour oublier qu’on commençait.
Annie Hole : On n'en finit jamais de commencer.

J.W : - Vous chantez en français ? En anglais ?
John_Weak et Annie Hole : Oui en fait, on a commencé à écrire les chansons en anglais, et on ne pensait pas du tout pouvoir écrire en français au début, car c'était une langue réservée (pour l'écriture poétique). Et puis d'une manière ou d'une autre, on s'y est mis. On a pris le français comme une contrainte supplémentaire, et on s'y est amusé. La pression extérieure n'y est sans doute pas étrangère : on attend de chanteu.rs.ses français qu'ils chantent en français. Mais pour nous, on continue à se dire qu'il y a des choses qu'on ne peut exprimer qu'en anglais, et on ne veut se priver d'aucun médium.

samedi 8 mai 2021

Grasscut - Overwinter (2021)

Ze Britiche Teutche. Tro la class.

Plus j'écoute Steve Roach, et plus je me baigne habillé sans bronzer (mon mélanome me l'interdisant désormais) le long de ses infinies plages immersives de guérison atonale baignées de trois soleils bleuâtres, et plus ça développe mes super-pouvoirs de ch@man tribal-ambient d'Internet, surtout quand tu n'as pas oublié ta carte bleue avant de te pointer à l'entrée de mon cyber-ashram. 
Ainsi de mes talents latents de précog, qui m'ont fait pressentir depuis quelques jours la sortie d'un nouveau disque de Grasscut, ce duo d'anglais qui imaginent depuis plus de dix ans une musique d'une originalité suffocante, à faire se terrer beaucoup de zicos actuels dans les broussailles en laissant dépasser leurs fesses pour qu'on les fouette, car ces deux gars créent une pop serpentine, élégiaque, mélodieuse et presque trop riche pour mon régime basse calories, mais j'essaye de rester digne de l'honneur qui m'est fait de les connaitre et de les apprécier. De fait, je viens de me renseigner, et leur nouvel album m'attendait sagement depuis deux mois à la garderie bandcamp, sot que j'étais à m'enivrer de mes propres billevesées.
Mes super-pouvoirs de cham@n d'Internet (surtout le Dark Net pendant les pannes de courant) me permettent aussi de percer à jour la présentation de leur quatrième album par bandcamp, inutilement trompeuse : on a l'impression de n'avoir droit qu'à un seul morceau en écoute, alors qu'en fait on peut tout à fait naviguer dans la playlist de titre en titre. Mais avec des zozos pareil, je n'ai ni besoin d'écouter le disque ni d'attendre qu'il soit encensé dans Télérama pour me jeter dessus comme le Covid-19 sur Francis Lalanne les sectes chrétiennes fondamentalistes. 
En résumé, plus j'écoute Steve Roach, plus j'aime Grasscut.

dimanche 30 août 2020

Alabama 3 - Exile On Coldharbour Lane - The Boxset (2020)

C'est la fin.
(Monologue enregistré avec 16 tonnes de réverbe et des très mollos dans la voua)
C’est dimanche. Matin. J’ai allumé les candélabres dans ma modeste église : la salle de montage 4 d’une station de télévision régionale. C’est encore moi qui suis de garde pour le sermon dominical. J’y étais prédestiné : mon nom de famille, au civil, désigne le curé de la paroisse, dans une langue celtique de la branche brittonique encore parlée dans l’ouest de la France. Y’a un moment, faut faire avec ce qu'on a reçu, et accepter ses prémisses de prêcheur en chaire.
Brothers and Sisters, ces derniers temps, j'étais dans le noir, puis j'ai reuçu la lumière, en plein sur la rétine de l’oreille. Je ne m’y attendais plus. Mes regrets éternels mais relativement récents (qui datent en vérité de cet été où je suis passé à Apt, berceau du groupe), de n'avoir pas vu plus souvent Raoul Petite en concert ou de ne pas m'être plus ébaubi la pointe à l'écoute de leurs disques m'avaient conduit au fond du trou. D’où je contemplais d’un œil morne la disparition du spectacle vivant, puis les mots « concert » et « festif » seront prochainement effacés du dictionnaire. Sans parler de l’effondrement probable du « collectif » Raoul Petite réuni autour de Carton, son chanteur et seul membre permanent, comme Robert Fripp avec King Crimson mais en un peu plus fun, Carton qui n’est pas éternel et qui a déjà 70 ans, et « collectif », un nom qu’on ne donne plus guère, l’individualisme a eu sa peau. Du fond du puits où la dépression m’avait jeté, je m’apprêtais à me crever l’œil avec une chandelle de bois pour ne plus voir ni cette misère ni la mienne.
Et l’inconscient, qui fait quand même bien son boulot, m’a miséricordieusement glissé un CD d’un autre collectif, Alabama 3 : un groupe britannique mélangeant rock, électronique, blues, country, gospel, acid house et franc parlé, fondé à Brixton, en 1995.
J'en avais parlé, de façon confuse, début 2012.
Avec des phrases sans verbes, et parfois même sans sujet.
Faut dire que début 2012, je découvrais les effets des antidépresseurs sur les bipolaires : c'est carrément contre-indiqué, mais en attendant j'ai bien plus ricané qu'avec de la bête coke.
Aujourd'hui j'expérimente sans produit la sortie d'un coffret hyper-luxe de 5 CD célébrant le (presque) jubilée de leur premier album effectivement jubilatoire et qui n'a fait que se bonifier avec le temps, bourré d'inédits qui auraient gagné à le rester, et qui m'a l'air tout à fait dispensable, à part pour le livret et  les morceaux de l'album original (les pistes 37 à 48 de la playlist bandcamp).


"Alabama 3 is a pop band. A punk rock, blues and country techno situationist crypto- Marxist-Leninist electro pop band. (..) We want to make you feel good. We know you've had trouble in your life, real bad trouble. We know you've got debts. We know you've had your heart broken so many times you're still finding pieces of it in your pillow. Maybe you've done some good things in your life, maybe you've done some bad things. We forgive you. Forgive yourself. Then dress up real sexy and come and party with us. We'll look after you. That's a promise."

lundi 29 juin 2020

Phoebe Bridgers ‎- Punisher (2020)

Vous pourrez dire "c'est chez Warsen que j'en ai entendu parler la première fois". Sauf que Warsen en avait entendu parler sur discogs et pitchfork. Chez les oreilles curieuses. Le canal auditif. Et prochainement à n'en pas douter, dans télérama, dans l'odyssée d'homère dans play-boy dans france-soir, dans les pièces de shakespeare les manuels d'histoire dans le journal de mickey dans les modes & travelots
dans vélo-magazine dans " mets-la-moi-rocco "
dans le petit albert dans le livre des morts
dans le coran dans l'argus dans le journal des sports dans batman aristote bukowski ou schiller van gogh warhol pollock debussy ou mahler dans fustel de coulanges notorious big aussi & puis dans la naissance de la tragédie & dans winnie oui dans winnie (merci Thiéfaine)


https://phoebebridgers.bandcamp.com/album/punisher
Joli disque, et jolie frimousse.
Mais quand c'est une fille on n'a plus le droit de dire ça, c'est sexiste.
Et fuck you, c'est sexiste ?

samedi 28 mars 2020

Various Artists - Macron Dub Infection, Volume 2 (1996)

RIRES ET TOUSSOTEMENTS
-------------
(Le clown entre en scène. Il a l'air habillé par Stephen King.) 
- Bonjour les petits enfants. 
Vous savez quoi ? 
La planète nous a pris en grippe.
(rires enfantins)
- Mais le capitalisme financier nous tient en otages.
(rires adultes, un peu gênés)
- Les négociations seront tendues.
(toussotements)
- Nous risquons d'en sortir abattus.
(toussotements gênés)
- Sans parler du syndrome de Stockholm.
(toussotements gênés, puis étranglés. Une maman au premier rang vomit,
puis fond en larmes.)





Macron Dub Infection, Volume 2
(je voulais prendre le Volume 1, mais y'en avait plus)

=> la panacée universelle, l'élixir de longue vie et le remède auditif à tous les maux du monde moderne, car on n'attrape pas les mélomanes avec des acouphènes.
Attention : ce médicament contient de la chloroquine.
Il est donc déconseillé à l'homme de peu de foi.
Et je retire tout ce que j'ai pu penser de Roselyne Bachelot.
Roselyne, si tu reviens, j'annule tout.

dimanche 18 novembre 2018

The Good, The Bad & The Queen - Merrie Land (2018)

Sortis le même jour, le disque de ma tante est pourtant mieux que le film de mes oncles.
Le disque de ma tante ressemble à un album surnuméraire et légèrement déprimé des Specials ou de Madness, Noblesse et Brexit obligent. L'élégance incarnée, comme le dit Le Monde (ça change de Télérama).
Le film de mes deux oncles, le pauvre, manque d'idées, d'histoire, d'enjeux, de punch. Certes, les décors scintillent (ils ont été briqués à mort par des plug-ins compatibles FCP X qui font rutiler les cieux cobalt et les prairies qui semblent saigner de la chlorophylle), certes les acteurs sont bien choisis et semblent beaucoup s'amuser dans leurs costumes ma foi seyants, mais comme tout cela est creux, pauvre en esprit, en un mot miséreux !

vendredi 21 septembre 2018

[Repost] These New Puritans - Field of Reeds (2013)


18/11/2013



- lien soundcloud pété - 

Après la débauche d'hier, un rappel à l'ordre et à la musique des sphères.
Paradoxalement, ces nouveaux puritains ont la citrouille assez félée pour laisser entrer la lumière.
Lu dans les Inrocks :
A l’époque de Beat Pyramid (2008), ils n’avaient que 18 ans et certains leurs collèrent une étiquette post-punk (synonyme : fourre-tout) en raison d’une lointaine filiation avec d’anciens maîtres en convulsions comme The Pop Group ou The Fall. Le virage amorcé avec le prodigieux Hidden(2010) les a entraînés vers des horizons moins encombrés de références, même si à l’occasion de Field of Reeds les noms de Talk Talk ou de Robert Wyatt, voire des Nits de la période Ting, auront servi de repères à l’intérieur de ce qui s’impose d’évidence comme un chef-d’oeuvre déboussolé et grandiose. Jack Barnett se refuse toutefois à parler de “mutation”, préférant le terme plus doux d’“évolution”. “Le vrai changement, c’est qu’auparavant je me sentais à distance de ma musique, il y avait comme un mur entre elle et moi. J’ai l’impression que ce mur a volé en éclats et que je vis en permanence à l’intérieur de ces chansons, qu’elles m’habitent en retour totalement, parfois jusqu’à la déraison.”

Du Wyatt, oui, du Talk Talk période Spirit of Eden, oui, et puis ce sont des jeunes, aussi, ça fait du bien.

21/09/2018

Entrons dans l'automne avec grâce.
These New Puritans are an English experimental music group whose music is not easily categorised.



http://www.mediafire.com/file/94fq8f4zqpcnq8b/TNP_Field_of_R.zip/file

samedi 4 mars 2017

Elbow - The Loneliness of a Tower Crane Driver (2008)

Chansons pas connues qui mériteraient de l'être #3



taken from the album "The Seldom Seen Kid" (2008)

Certes, la ritournelle est entêtante. Et le chanteur a la voix de Peter Gabriel en 1973.
C'est troublant, mais ça ne nous ramènera ni Peter Gabriel, ni en 1973.
Sinon, j'ai aussi la version qui donne envie d'envahir la Pologne, avec le the BBC Concert Orchestra.
Mais trop de lyrisme tue le lyrisme.



Peut-être que la meilleure version de "La solitude d'un conducteur de grue" a été jouée sur une guitare désaccordée dans les toilettes d'un bar de Denver (Colorado).
A ce stade, j'ai peu de chances de le savoir.
Je n'ai même pas le téléphone de la barmaid.
Si vous avez des infos, n'hésitez pas.




mardi 28 février 2017

Bry Webb - Undertaker (2011)

Chansons pas connues qui mériteraient de l'être #2



From the album "Provider" (2011)

I love this town Like hunter Was in this town
I'm the undertaker I am known by everyone
Whether debutante Or bone shaker
Husband, wife Or heart breaker I am known by everyone
I will be standin' by I will be standin' by

samedi 25 février 2017

Blue Hawaii - Try To Be (2013)

Chansons pas connues qui mériteraient de l'être #1
Pop.



from the album "Untogether" out March 4/5th 2013

mercredi 29 juin 2016

Jmes Irwin - Needleye (2012)

Hier, j’ai redécouvert cette chanson de James Irwin, qui m’a ramenée 30 ans en arrière, quand la mélancolie n’était pas une maladie. Elle m’a rappelé un ami avec qui j’ai depuis coupé les ponts, qui raffolait de ce genre de bluette hypersensible sans doute toxique à haute dose, et qui moquait ma prédiliection pour les mélodies plus tortueuses et plus sombres.
Probably du coup, cette nuit j’ai rêvé de cet ami lointain d’hier qui se mélangeait sans problèmes avec mes amis d’aujourd’hui, et tout le monde était content de se retrouver et de passer de bons moments de convivialité ensemble, malgré le fait que je jouais d’une basse électrique bizarre qui ressemblait à un cageot à légumes métallique de chez Ikea qui n’arrêtait pas de se désaccorder.



Needleye from James Irwin on Vimeo.

Aïe.
Je me suis pris le chas de l'aiguille dans l'oeil.
Et puis dans l'oreille aussi.
Moi aussisijesavaischanter je ferais desclipsdeselfieautéléphoneportable.

On peut acheter la chanson ici :

https://westerntransport.bandcamp.com/track/needleye

en lisant des articles sur James Irwin

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2012/12/jai-entendu-james-irwin-western.html

http://jaitoutlutoutvutoutbu.blogspot.fr/2013/01/jai-interviewe-james-irwin.html

dimanche 21 février 2016

Grasscut : Curlews (2015)



Extrait de leur dernier album "Everyone was a bird", toujours aussi réussi comme tout ce qu'ils font ces deux-là...

samedi 2 mai 2015

Steven Wilson - Perfect Life (2015)

En tant que femme, j'assume mon côté pop 80's.



sur son récent album
http://exystence.net/blog/2015/02/26/steven-wilson-hand-cannot-erase-2015/
pas mal dans le genre revival without mausoléum.

Et au vu du clip, j'assume aussi mon lesbianisme rampant avec ma soeur : tant qu'à être venu faire mon coming out, autant que ça soit pas pour rien.


Hier soir j'ai bien flashé sur la blondasse qui chante du Sardou dans la famille Bélier, aussi.
Ci-joint sa prestation perçue par ses parents sourds-muets, les plus à même d'apprécier ce Mozart de la variété.
Bref, tout va bien.
S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y avait pas de problème.




vendredi 14 novembre 2014

Grasscut : Catholic Architecture (2014)


J'admire sincèrement ces deux anglais qui réinventent une électro-pop élégante et ô combien mélodieuse à chacun de leurs albums, alors que l'électro-pop, sincèrement je m'en tamponne le coquillard, et qui se placent apparemment sous la tutelle de Robert Wyatt, dont je n'ai qu'une connaissance livresque.
En tout cas, leur nouveau single est plaisant et lumineux.


http://xerver.co/lal1y2fl9bkw/Grachicon.rar

samedi 7 décembre 2013

Midlake - Antiphon (2013)

Midlake - "Antiphon" from stereogum on Vimeo.

J'ai mis un moment à rentrer dans ce disque, dont on murmure dans les milieux autorisés qu'il exhale  des effluves psyché du Pink Floyd de 1967 et de tout ce que la pop alternative a produit de sportif et de sain à l'époque, et puis maintenant je n'en sortirais pas pour tout un empire.



http://exystence.net/blog/2013/10/23/midlake-antiphon-2013/