vendredi 2 février 2018

The Ruts : The Crack (1979)






The cover picture by artist John H. Howard shows the members of the group 
seated on a large sofa, around them are some of their contemporaries 
such as Rat Scabies and Captain Sensible of The Damned (top right corner), 
Jimmy Pursey of Sham 69 (bottom right), while Peter Cook and Dudley Moore 
are standing behind Malcolm, John Peel appears to be doing something 
to a schoolgirl (in uniform) with a bar of chocolate on the left hand side, 
and it would be strictly forbidden in our post-Weinstein era.
The Crack est le premier album du groupe de rock britannique The Ruts.
Sorti en 1979, il est marqué par des influences punk et reggae. 1979, souvenez-vous, c'était déjà le post punk, avec l'irruption de ces gars pressés qui jouaient vite et bien (par opposition à la première vague punk qui jouait vite et mal).
Mais très vite, les choses s'emballent, et Malcolm Owen est retrouvé mort dans la salle de bain chez ses parents à Hayes, d'une surdose d'héroïne, le 14 juillet 1980, à 26 ans. La chanson H-eyes, la face- B de leur premier single, est justement une chanson contre l'usage de l'héroïne, et deux autres chansons, Dope for Guns et Love in Vein (lol) sont des chansons anti-drogues.


Avouez que c'est ballot.
Le potentiel du groupe à vendre de la méthadone par paquets de douze semblait énorme.

Pendant ce temps, n'étant ni punk ni reggae, mais bien un sale fils de bourgeois névrosé, John Warsen admire secrètement ce mélange inédit de punk et de reggae, qu'il convoite sans pouvoir l'atteindre dans sa pratique musicale dilettante feignante, et qu'il joue pourtant très fort sur son électrophone. Ca ne lui réussit pas plus : il est retrouvé mort dans la salle de bain de ses parents à Perros-Guirec, d'une surdose de blog, le 14 juillet 2049, à 78 ans.
L'album 


The Crack est lui retrouvé bien vivant, car nos oeuvres nous survivent, hélas, sur le blog musical Hilarante en la distopía, mais franchement je vois pas ce qu'il y a de drôle.

4 commentaires:

  1. Très joli patelin, Perros-Guirrec.

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  2. Guirec ne prend qu'un R, voyou.
    Sinon, oui, c'est joli mais on ne s'en rend compte que quand le quitte définitivement sans espoir de retour, en 1979, parce que sans la laideur, la beauté on ne la voit pas.

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  3. Après, c’est un petit patelin avec ses inconvénients si on veut monter l’ultime groupe post-punk. Surtout à l’aube des années 80.

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  4. C'est à Perros-Guirec qu'un copain m'a fait passer de Brassens aux Sex Pistols.
    On jouait Devo et les Damned, mal et fort, on parlait en anciens francs, c'était le bon temps.
    Le post-punk gisait loin dans le No Future.

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