samedi 14 janvier 2012

Réouverture du caveau : Soldes d'hiver sur les Phénix aux ailes brûlées et autres Hellblazers

Salut les gars les filles et les transgenres.
En 2009, J'avais tout lu, tout vu, tout bu, et j'étais bien décidé à rester silencieux sur ma tombe que je suis.

Et puis, la vie n'étant que changement, mon humeur s'est améliorée, et je rouvre mon immodeste échoppe, pour la joie du partage et de la découverte de nouveaux talents morts ou vivants.
Entendons-nous bien : il ne s'agit point ici de se comporter comme dans un vulgaire supermarché du Choix Funéraire en profitant de l'absence de vendeur, et de tituber jusqu'à la sortie en traînant derrière soi un cercueil plombé de précieux mega-octets musicaux.
Je ne suis plus non plus, merci Seigneur, en quête d'une éventuelle reconnaissance par mes pairs geeks, comme ces collègues de bureau qui ne peuvent se valoriser qu'en vous prêtant fièrement le dernier film qu'ils ont téléchargé sur Planète Lolo, et vous avez intérêt à le regarder d'ici lundi si vous ne voulez pas vous le mettre à dos.
Ce collègue de bureau, il est facile à reconnaitre : il est assis en face de vous au bureau, et il croit que le collègue de bureau, c'est vous.

 Je n'ai pas besoin d'ajouter (mais je le fais quand même) qu'évidemment, si j'étais un anorexique social, mon Grand Retour parmi la confrérie des auto-addictés du blog aurait quelque chose d'inquiétant.
Mais j'ai la chance d'être entouré de gens positifs, de l'être moi-même en ce moment privilégié qui durera moins longtemps que les impots, et que comme disait Coluche : Si  tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : un jour tu étais le spermatozoïde le plus rapide de tous.

Bref, c'est reparti comme en 14 (d'ailleurs, plus que 2 ans avant le centenaire ! Ach !)

La Grande Nouveauté, c'est que me voici fraichement doté d'une éthique inébranlable :
quand c'est des disques que j'achète tellement qu'ils m'ont plu, je ne les mets plus à dispo des pompeurs du Net, je vous fais juste écouter de quoi il retourne, et après vous prenez vos responsabilités.
J'ai eu trop de remords de participer implicitement à la lente agonie de certains artistes, alors que j'aurais préféré contribuer activement à celle d'autres.
Je ferai peut-être une entorse dans le cas de chanteurs morts et de soldats incornus, dont on sait que la rétribution pécuniaire de leurs succès passés leur est globalement indifférente, et ne peut qu'entretenir une dépendance néfaste chez leurs ayants droits, qui feraient mieux de chercher un travail honnête.
Bref.

Comme l'apocalypse est prévue dans 300 jours, lâchons-nous un petit peu, en tâchant de conserver un peu de la dignité que nous aurons sur thésauriser par ailleurs.
Enjoy.

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