mercredi 30 décembre 2009

ars longa, vita brevis

J'ai regardé Jusqu'en Enfer de Sam Raimi et je suis assez d'accord avec mon fils et le critique de Chronic'Art pour trouver cela raté.
D'une manière générale je me retrouve assez en confluence avec cette bande de branchouillés parigots qui finiraient chez moi cloués sur la porte d'une grange.
D'ailleurs, le lendemain j'ai regardé Frozen river et crac, pile poil comme Chronic'art.
Et leur critique de AntiChrist de Lars Von Trier m'a semblé si intelligente que ça m'a dissuadé de le regarder. L'an prochain, je me contenterai de lire leur canard, je gagnerai un temps précieux sur celui qu'il me reste à vivre.

3 commentaires:

  1. Bonne et saine méthode ! Merci du tuyau.
    (Le Canard peut aider à y voir clair aussi côté cinéma...)

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  2. Permets moi cher messie du branchouille parigot "chronique tout sauf de l'art" que je suis en profond désacord une fois de plus.
    Et oui je trouve au contraire le raimi plutôt réussi pour une raison simple le pape du film d'horreur reviens aux origines du dis film d'horreur, il délaisse la mode des "torture porn",non n'y vois vois en rapport avec le porno mon vieux, tu permets que je t'appelle mon vieux?, que l'on nomme ces nouveaux films à la limite du gore.
    En effet raimi lorgne beaucoup plus du coté d'un robert wise et de sa maison du diable jouant sur les bruits et les ombres sur le hors champs, que sur " je montre le sang qui gicle et ça devrait faire peur", d'ailleurs souvenez vous des evil dead du sieur raimi ou le sang n'avait jamais la couleur rouge, démontrant ainsi un qu'il ne sagissait que d'un potache film d'horreur en aucun cas réel ou possible.
    Et tout celà on le retrouve dans "jusqu'en enfer" sans oublié le second degré qui manque tant aux film d'horreur moderne, cette scene dans le cimetierre est drolissime à souhait et jubilatoire dans sa réalisation quand même, et que dire de tout ce qui sort de la bouche de cette pauvre actrice quel est le message de raimi? mysoginie,perversion salace?ou drolerie tout simplement.
    Bon il semblerait juste que nous n'ayons pas vu du même oeil cette oeuvre de serie B, tant pis.
    A bientot sur une autre critique monsieur warsen et bonne année.

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  3. Je crois que je vois ce que tu veux dire : il faut préférer le Raimi et ses effets "vintage" aux maitres de l'horreur contemporaine, genre (synopsis de Midnight Meat Train) "Leon Kaufman a révélé son talent de photographe à travers des clichés hautement provocants. Décidé à créer l'événement pour sa prochaine exposition, il est prêt à aller encore plus loin dans l'exploration des aspects les plus sombres de
    l'humanité. Lancé dans une quête obsessionnelle des pires aspects de l'homme, Leon s'intéresse à un tueur en série, Mahogany, qui traque les banlieusards prenant les derniers métros pour rentrer chez eux, avant de les tuer avec une sauvagerie inimaginable. La fascination de Leon pour Mahogany va le conduire de plus en plus loin dans les méandres du métro, au coeur même du mal."
    Raimi serait alors le créateur d'un film d'horreur divertissant et généreux qui se destine explicitement aux fans du genre et porte pleinement la marque de son auteur.
    Il convoquerait, quoique avec désinvolture, les éléments d'une réflexion éthique sur l'horreur.
    Je crois que je vais attendre les films d'horreur estampillés "commerce équitable" pour en regarder à nouveau et voir si j'ai changé.

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